Magazine Culture
Je me sacre beaucoup du basketball.
J'adore tirer du ballon dans notre panier dans l'entrée. Ça me rapelle ma jeunesse où, pour m'évader de mes deux soeurs, avant d'aller à l'école et toujours pour le fun je me faisais des paniers dans l'entrée.
Mais mon intérêt pour le basket s'arrête là. Jamais je ne pourrais écouter un match.
Lebron James, le Tiger Woods du basket, était agent libre. Lui qui avait passé les 7 premières années de sa carrière de superstar avec les Cavaliers de Cleveland pouvait choisir de changer de club. Beaucoup d'équipes sont intéressées par une superstar alors plusieurs clubs étaient sur les rangs. Lebron allait garder le secret et a réservé une émission spéciale d'une heure à ESPN pour annoncer ses intentions.
"Ce fût une décision difficile à prendre, je n'ai jamais voulu quitter Cleveland, et mon coeur sera toujours dans ce coin de pays, a dit James. Mais, en même temps, je vois cela comme un grand défi, comme une façon de passer à autre chose"
O.k.
Traduisons.
On s'entend tout de suite que le mot "difficile" ici en haut n'a pas la même valeur que le commun des mortels. Y a pire dans la vie que de trouver difficile de choisir entre 8 millions ou 14 millions pour faire ce que l'on aime le plus au monde non?
Les athlètes ne sont pas des artistes du verbe ou de la phrase bien construite mais "Je n'ai jamais voulu quitter Cleveland" devrait déjà mettre fin à toutes les rumeurs.
Alors reste, banane.
"...mon coeur sera toujours dans ce coin de pays..."
Bullshit.
"Mais, en même temps, je vois cela comme un grand défi, comme une façon de passer à autre chose"
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
Je ne connais pas les détails de son départ de Cleveland, mais un sport d'équipe exige de se comporter en gars d'équipe. Sinon on joue au golf ou au tennis. Sinon on tire tout seul devant son panier avant d'aller travailler.
Je n'en veux pas à Lebron James, il est un kid de son époque. C'est l'époque qui pue.
Une époque que l'on se tricote nous-même.
Au Hockey on vient de donner 2.4 à millions pas année à Eric Fher.
Qui?
Je sais, j'ai dû googler moi aussi.
Et on pense qu'on progresse.
Nous sommes dans l'ère du miroir. Il est normal de tourner l'appareil photo vers sa face. Et plus d'une fois. Nous sommes à une époque où on peut sortir une revue appellée Moi et Compagnie avec une personalité de la télé fade qui serait de la une de TOUTES les éditions et que ça ne soulèverait aucune indignation. Dans une décénnie où on peut choisir de saboter toutes les chances de son équipe de gagner d'un simple coup de boule. Dans un siècle où les outrageuses grêve égoïstes n'en finissent plus.
C'est l'époque du Moi. Nous vivons comme les États-Unis.
Moi d'abord et les autres seulement si ils me servent à quelque chose.
Quelque chose par rapport à moi.
Statut updaté sur le compte Twitter: suis parti faire caca.