La vie quotidienne d’une famille de survivants dans les ruines d’Hiroshima au lendemain de la bombe…
Si vous avez aimé Le Tombeau des Lucioles, il y a de bonnes chances que vous aimiez aussi Gen d’Hiroshima : ces deux productions décrivent l’horreur du Japon d’après-guerre d’une manière que les mots peuvent difficilement décrire mais qui a le mérite d’être vraie et authentique – « tirée d’une histoire vraie » pour reprendre l’expression utilisée par les « marketeux » pour nous refiler des productions qui ne parviennent toutefois pas à la cheville de celle-ci, pour des raisons évidentes…
La comparaison s’arrête hélas là car l’animation et les designs de Gen… restent très inférieurs à ceux du Tombeau…, presque « bon enfant » au final, ce qui a parfois tendance à en rebuter plus d’un et est souvent l’occasion pour des profanes frustrés de cracher leur bile sur un genre qu’ils connaissent mal. Le thème y est infiniment plus fort cependant, plus horrible dans son extrémité qui nous rappelle des aspects de la nature humaine qu’on aurait tort d’oublier.
Les deux lignes du synopsis ci-dessus devraient suffire à vous en persuader.
Note :
Ce film est une adaptation du manga éponyme de Keiji Nakazawa publié en France chez Vertige Graphic.
Gen d’Hiroshima (Barefoot Gen), Mamoru Shinzaki, 1983
(œuvre originale : Keiji Nakazawa, 1973)
Kaze, 2007
83 minutes, env. 10 € (occasions seulement)
Cette chronique fut à l’origine publiée sur le site Animeka