Même le silence est suffocant de chaleur. L'ombre du chat s'en va toute seule sur le carrelage. J'écris ce rien qui ne prétend à rien. Ni plein ni vide. Mais je dois déposer des mots en moi pour vous les donner. C'est tout. Souleymane Diamanka dit qu'il est les mots. Que nous sommes tous les mots. Je vous parlerai bientôt de lui, de cette rencontre que nous avons eue. Le chat, ce jour-là, allait bien avec son ombre. Et le silence résonnait de poésie. Bientôt, un nouvel album de Souleymane. Je vous dirai. Ce ne sera pas rien.