Voici ce que nous en dit l'éditeur en quatrième de couverture pour nous allécher :
Printemps 1770. La jeune
Marie-Antoinette devient dauphine de France. De Versailles, elle écrit
régulièrement à sa sœur, Marie-Caroline, reine du royaume des
Deux-Siciles, mariée à Ferdinand IV. Ce dernier a succédé à son propre
père, Charles III d’Espagne, parti régner à Madrid après avoir rasé la
manufacture de Capodimonte, près de Naples. Il a interdit à son fils de
refaire de la porcelaine dans le petit royaume italien. Mais
Marie-Antoinette et sa sœur décident de ne pas en tenir compte. À la
fois rivales et complices, elles se lancent un défi : « Ma porcelaine
sera plus délicate que la vôtre ! » La future reine de France, à la
demande de Marie-Caroline, envoie à Naples Anselme Masson, de la
manufacture de Sèvres, et son frère Eustache afin de ressusciter
l’ancienne fabrique. Anselme devra aussi tenter de rapporter à Sèvres le
savoir-faire italien. Mais, sur place, la situation se complique, car
les espions espagnols sont bien décidés à faire respecter les ordres du
terrible Charles III…
Toujours aussi minutieusement documenté, mais avec tout autant de rebondissements et de suspens que dans le premier volet de cette saga qui en comportera trois, ce roman où se croisent personnages célèbres et de fiction est tout à fait passionnant, surtout pour les mordus de porcelaine comme moi, bien évidemment !
Je regrette toutefois, parfois, un certain parti-pris d'érudition qui peut ennuyer le lecteur .....comme, à nouveau, l'utilisation du mot "girovaque" que j'avais déjà noté, et, c'est certain, qui vous classe, quand vous pouvez le placer à propos, dans la catégorie des gens lettrés...ou pédants !
Combien d'années me faudra-t-il encore attendre avant la parution du troisième opus de la série, qui se déroule pendant la révolution et s'intitule "Rouge de Paris" ?
Jaune de Naples, roman par Jean-Pau Desprat, au Seuil, 653 p. 22,50€