Mensonges d’une nuit d’été.

Publié le 10 juillet 2010 par Ruminances

Posté par clarky le 10 juillet 2010

Rien ne sert de l'ouvrir, il faut répartir à point. c'est ce qu'a dû se dire Liliane, ou plus précisément son Maistre étalon, lorsque d'affables courtisans s'empressaient de venir boire à cette fontaine de moralité. Ayant déchanté tout l'été, la voilà fort dépourvue quand la baise fut venue.

Il est 5 heures, le parti s'éveille. La vague de chaleur s'abat sur la France comme le parquet sur l'affaire Woerth. Faut dire que la petite vieille caniculaire donne de drôles de suées dans les non-lieux les plus reculés de l'hexagone. Raffarin, cet illustre capitaine au long Bettencourt,  ne devrait plus tarder à nous pondre le décompte macabre frappant nos petits voeux de la vieille!

Dans cette chaleur de l'ennui donc, un homme, celui de la raie publique qui ne baisse jamais son futal, refait surface pour le plus grand déplaisir d'une certaine France toujours avide de sensations fortes. Alors que la presse se fait l'écho d'une rétractation de l'ex comptable de Liliane, la paresse pousse Frédo a sortir du bois et montrer les dents,  qui chez lui ne sont plus de sagesse mais de bassesse, Artésienne voire Arlésienne. Son “j'accuse” fleure bon l'assommoir tant son ivresse semble le faire délirer.  Notre bougon-macquart tente l'approche façon phase Germinal, sa maladie imaginaire semblant arriver à son terme plus tôt que prévu. C'est ça avec les précieux ridicules !

Donne moi donc ta plume de presse que je t'écrive un mot. Cet homme à la tête de chou nous sort sa vision de l'acharnement politico-médiatique inondant les esprits comme un ouragan qui passait sur lui. Frédo, toujours lui,  c'est Fanny de Monaco, irrémédiablement prompt à baiser le cul de son mentor. Etre un zéro pointé ne laisse que peu de possibilités,  si ce n'est celle de tirer à vue de nez, qu'il n'a pas vraiment creux d'ailleurs. Il s'agirait donc d'un complot ourdi par des médias aux ordres de l'obscurantisme, des illuminés sans foi ni loi prêts à faire mordre la poussière au roitelet.

Y-aurait-il définitivement quelque chose de pourri au royaume, déjà bien ravagé par l'inconséquence d'un petit dogme qui rêvait de devenir roi ??!!??

Retranché dans son camp d'infortune, monsieur 53% de matières bien grasses tente de reprendre la main jaune, celle de l'ex comptable. De facto,  on met la pression façon fête de la bière, ça coule à flots, on harcèle la petite dame qui tente de mettre échec et mat notre bon roi de France. Tous les sales coups sont permis. Les fous prennent la dame, c'est pas très cavalier mais faut qu'elle revienne à la case blanc comme neige sans les cigares, et plus accessoirement sur ses allégations d'arrosage localisé aux biftons. Sauf qu'à balancer du napalm bitch pour plonger dans les grands bleus à l'âme, on risque la syncope pour ne pas avoir respecté les paliers de décompression, et à l'Elysée des compresses on en consomme… Monseigneur Lefebvre tente bien de museler les messes basses tout en balançant ses poncifs, malheureusement son aimons nous les uns les autres a des airs de tocsin, et ne lui demandez pas pour qui sonne le glas, il vous répondrait que le glaz a déjà augmenté en avril 2010 !