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Paul Desmarais, l’ami fidèle de Sarkozy.

Publié le 09 juillet 2010 par Pensezbibi

Paul Desmarais, l’ami fidèle de Sarkozy.

BiBi a déjà parlé des vénérables amis de Chouchou, en particulier d’Antoine Bernheim, ex-Président des Assurances Generali. Celui-ci avait poussé deux de ses poulains à entrer dans les Arènes économico-politiques. Chouchou lui doit son ascension gagnante et Vincent Bolloré son Empire.

Cette fois-ci, BiBi passe au crible un autre financier tout aussi décisif : Paul Desmarais.

Moins connu mais tout aussi puissant que Bouygues par exemple, le canadien Paul Desmarais est PDG de Power Corporation du Canada, il est aussi magnat de la presse canadienne, collaborateur du Groupe Carlyle auprès de Georges Bush, abonné aux réunions du Groupe Bilderberg et collaborateur aussi (selon Wikipédia) du demi-frère de Chouchou.

Ce richissime homme d’affaires (83 ans) se trouve être le beau-père d’… Eric le Moyne de Sérigny, gestionnaire de portefeuilles de gens très très fortunés et surtout homme de l’ombre d’Eric Woerth (mis en lumière dans l’avant-dernier numéro du Canard Enchaîné). En effet, sa fille Sophie Desmarais a épousé ce Sérigny-là, collaborateur sans états d’âme de notre Ministre si critiqué. Le Monde est incroyablement petit  et le Hasard, dans ce même Monde, fait si bien de si belles choses ! En effet, quand on commence à comprendre l’alliance entre Politiques et Gens de fortune, on est toujours effaré de voir jusqu’à quel point va cette concorde, cette concordance, la puissance et la solidité de ces réseaux dont le couillon de Citoyen n’a même pas idée.

Ce Paul Desmarais est un ami de Sarkozy de très longue date : il avait par exemple soutenu «moralement» le tout jeune Nicolas, débutant alors en Affaires politiques, qui, en retour, lui avait remis la Grand-Croix de la Légion d’Honneur, huit mois après son élection à la Présidence de notre République.

Pour nous éclairer sur cette bienveillance, Chouchou évoque ici ses souvenirs de 1995 lorsque le Canadien l’avait encouragé après «la traversée du Désert » (nous étions alors dans ce temps post-élection de Chirac gagnant contre Balladur perdant) :

« Un homme m’a alors invité au Québec dans sa famille. Nous marchions de longues heures en forêt. Et il me disait : «Il faut que tu t’accroches, tu vas y arriver, il faut que nous bâtissions une stratégie pour toi».

Une stratégie morale et sans appuis financiers, cela va de soi. BiBi ne donnera pas  dans les «vilenies» actuelles : il n’utilisera pas de «méthodes fascistes» (Nadine Morano), il ne sera pas «collaborationniste» (Eric Raoult), il ne fera pas partie de ces «justiciers auto-proclamés» (Fillon) et il ne versera pas dans «la récidive de la calomnie» (Wauquiez).

Oui, ne comptez pas sur BiBi pour parler d’eaux troubles desmarais.


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