A ma gauche, le 370Z dans sa version limitée « 40ème anniversaire« . A ma droite, son frère sans toit, le 370Z roadster. Vous aimez le 370Z mais vous hésitez entre les deux versions au moment de signer le bon de commande ? Et bien je vais tenter humblement de vous aider à choisir. Car elles n’ont pas grand chose en commun au niveau des sensations.
Pourquoi acheter le 370Z coupé ?
Depuis son lancement en juin 2009, plus de 1 000 exemplaires du 370Z ont trouvé preneur en Europe et pour relancer un peu l’intérêt de non modèle fétiche, Nissan ajoute une une version spéciale « 40ème anniversaire », réservé à 370 chanceux en Europe.
Long de 4 250 mm, large de 1 845 mm et haut de 1 325 mm, le 370Z repose sur un empattement plus court que son prédécesseur (de 100 mm, soit 2 550 mm au lieu de 2 650 mm) et sur des voies élargies (de 15 mm à l’avant et de 55 mm à l’arrière). En même temps, son centre de gravité se situe plus près du sol grâce, notamment, à un abaissement de la hauteur hors-tout de 5 mm, du moteur et de la transmission de 15 mm et de la position de conduite de 10 mm. Cela contribue à le rendre plus agréable à conduire. Et si en 2010, le Nissan 370Z bénéficie de plusieurs améliorations – dont un nouveau système de navigation à écran tactile, le Nissan Connect Premium – ce qui nous occupe le plus ici, ce sont les sensations à son volant.
Notre modèle d’essai était doté d’une boite automatique à 7 rapports avec commande au volant (en option). Avant de m’installer à bord, je dois avouer que j’étais septique sur cet association avec le V6… Cela ne risquait-il pas de gâcher mon plaisir ? Et bien pas du tout. Les rapports passent vite aussi bien en montant qu’en descendant et le petit coup de gazzzzzzzz au rétrogradage apporte son lot de sensations auditives ! Un régal. Par contre, un second essai sur la piste du Paul Ricard avec un pilote au volant montre que dans ce cas, la boite n’est pas aussi rapide que souhaité… Mais là on est dans le cadre d’un usage extrême.
Le comportement est vif et prévenant. La puissance, sur sol sec le jour de notre essai, passe bien au sol et on peut accélérer et remettre les gaz tôt sans surprise. Le tout dans un bruit de moteur plaisant qui participe grandement au plaisir de conduire que l’on éprouve derrière le volant.
Coté frein, rien à redire, mais l’essai s’étant déroulé sur route ouverte, il n’était pas concevable d’adopter un rythme sportif permettant d’aller chercher les limites. Pour le plaisir, une photo de la version GT4 faite au Paul Ricard. Cliquez dessus et regardez les freins… !!
Côté technique, le Coupé 370Z « 40ème anniversaire » est similaire à la version de série. On retrouve donc le V6 DACT 24 soupapes de 3.7 L développant 328 chevaux. Ainsi propulsé, le 370Z peut atteindre 250 km/h (vitesse limitée électroniquement) et accélère de 0 à 100 km/h en 5,3 secondes (version automatique : 5,6 secondes). La version 40ème anniversaire du 370Z est entièrement compatible avec la prochaine norme antipollution Euro 5.
Seul le Coupé est concerné par cette version 40ème anniversaire, en noir métal ou quartz métal, et seulement 75 exemplaires seront disponibles en France ! Pour 46 200 € (le prix de notre version d’essai), vous aurez, à l’intérieur, une sellerie mi-cuir spécifique rouge avec logo « 40th Anniversary » embossé sur les sièges, des panneaux de portes partiellement rouges, Un volant garni de cuir souple surpiqué de rouge, Des surpiqûres rouges sur la console centrale, le combiné d’instruments central et les supports pour genoux, Un combiné audio/navigateur Nissan Connect Premium à écran tactile et connectique USB…
Coté look, vous pourrez compter sur es jantes forgées RAYS gris foncé de 19 pouces, des étriers de freins rouges, et l’emblème « 40th Anniversary » à l’arrière.
Alors, le roadster, en quoi est-il différent ?
Pourquoi acheter le 370Z Roadster ?
Nous l’avions testé en avant première ici. Mais la configuration n’était pas définitive (suspensions en particulier) Entre temps, il a rejoint les concessions et j’ai pu le reprendre en mains. Plus bas, plus élancé, plus léger et plus rapide que son prédécesseur, ce nouveau Roadster arrive à point nommé pour fêter les 40 ans du Z.
20 secondes, c’est le temps qu’il faut au 370Z Roadster pour replier ou déplier sa capote entièrement automatique grâce à la commande d’ouverture/fermeture de la capote placée sur la console centrale, entre les interrupteurs de climatisation/chauffage des sièges. Un temps correct (une Mégane CC au toit plus lourd et complexe demande 22 à 23 secondes). De plus, la capote peut maintenant être actionnée en marche, pour autant que la voiture ne dépasse pas les 5 km/h. Petit détail amusant, la capote peut être abaissée de l’extérieur de la voiture en pressant le bouton de verrouillage de la portière durant trois secondes.
Ouverte, la capote se fond entièrement sous un couvre-capote rigide couleur carrosserie et un saute-vent en verre a été placé entre les deux arceaux de renfort situés derrière les sièges, minimisant autant que possible les perturbations dues à la circulation de l’air lorsque l’on roule décapoté. Particularité du 370Z Roadster, ses sièges électriques sont également climatisés. Par temps chaud, de l’air frais circule à travers le tissu maillé. Par temps froid, c’est évidemment de l’air chaud qui circule.
Une fois la capote rangée dans son logement, vos oreilles et vos sens sont en éveil. On se dit que les sensations du 370Z coupé décrites plus haut vont être décuplées… Et bien non, non et non !
Pourtant, à l’instar du coupé, il est propulsé par la toute dernière version du célèbre V6 Nissan de 3,7 litres développant 328 chevaux qui a reçu des modifications pour le rendre entièrement conforme aux normes antipollution Euro 5. Mais où est passé le bruit du V6 ? A lui seul, il participe au plaisir d’entendre le petit coup de gaz lors de la descente des rapports. Et là, il semble avoir pris froid sur les cordes vocales et être aphone par rapport à son frère ! Et pourtant, la transmission manuelle est équipée du S-Mode qui met en œuvre la technologie Synchro Rev Control (SRC) de Nissan. Cette technologie adapte le régime moteur pour qu’il se situe toujours dans une plage de régime optimal au moment du changement de rapport, une manière automatique de pratiquer le bon vieux « talon-pointe ». Mais pour cela, il aurait fallu qu’il chante plus !
Par contre, dès la création du Z coupé, Nissan a voulu mener en parallèle celle du roadster ce qui a permis de limiter à 28 kg seulement la prise de poids de ce dernier par rapport au Coupé. De plus, il n’est plus nécessaire d’avancer légèrement le siège passager lors des manœuvres de la capote. Mais surtout, la rigidité est au rendez-vous ! Pas de vibrations parasites et un châssis qui reste uni. Le gain de poids par rapport au 350Z est sensible :- 97 kg en dépit de la présence d’un équipement enrichi.
Ce gain de poids doit beaucoup à l’usage de l’aluminium, notamment pour le capot et les portières et participe à rendre le 370Z roadster agile et efficace.
Conclusion :
Vous voulez un 370Z joueur, vivant et qui apporte son lot de sensations ? Direction le coupé et sa boite automatique ! Vous cherchez un 370Z discret et qui permet de flâner le nez au vent ? Signez le bon de commande du roadster !
370Z Coupé
J’AIME
La boite
Le bruit
J’AIME PAS
L’intérieur
370Z Roadster
J’AIME
La ligne
La rigidité
J’AIME PAS
Le manque de sensations.
L’intérieur