Dans un certain nombre de cas, le panneau situé 400 mètres avant le radar sera enlevé, et remplacé par une simple annonce d’entrée dans une « zone-radar » de deux kilomètres, dans laquelle seront situés le ou les radars automatiques, mais sans que l’automobiliste sache où.
Un autre dispositif est à l’étude : les radars «tronçons». Cent de ces appareils contrôlant le temps de parcours moyen sur une distance de quelques kilomètres seront déployés à partir de 2011.
Ils ont déjà été expérimentés en Allemagne, en Italie et en Norvège, avec succès.
On peut toutefois être sceptique sur cette idée de vitesse moyenne sur deux kilomètres. Cela voudrait donc dire qu’un automobiliste qui conduirait à 140 km/h sur un kilomètre, puis à 120 km/h sur le second, ne serait pas verbalisé, mais qu’un autre automobiliste, qui lui conduirait légèrement au-dessus de 130 km/h, le serait ?
La prise en compte de la vitesse moyenne va-t-elle vraiment inciter les conducteurs à rouler de façon régulière, dans ces conditions ?
Et surtout : la motivation est-elle vraiment la sauvegarde des vies, alors que la répression routière semble toucher un plancher (4262 morts en 2009, contre 4275 en 2008) ?