Des chercheurs de la faculté de Psychologie de l'université d'Helsinki ont étudié le comportement de patients, dès la première semaine après l'attaque d'apoplexie. Ils leur ont fait écouter de la musique, lu des livres ou ils les ont tout simplement laissés tranquilles.
Leur étude, qui a été publiée dans le magazine Brain, montre clairement que trois mois après l'attaque, les facultés verbales des patients ayant écouté de la musique quotidiennement ont progressé de 60%, contre 18% pour les patients ayant écouté des récits de livres et 29% chez les autres. Il apparaît également que les personnes ayant été confrontées à de la musique pendant la période de convalescence arrivent ensuite à se concentrer de manière plus optimale et plus longue.
Selon les termes du chercheur Teppo Sarkama, "l'amélioration de l'attention focalisée", soit l'aptitude à exercer des opérations mentales, "a augmenté de 17% chez les patients confrontés à de la musique, alors que pour les deux autres catégories étudiées, il n'y a eu aucune amélioration".
Mais musique ou non, les personnes subissant une attaque d'apoplexie courent deux fois plus de risques lorsque l'incident se déroule le week-end, selon des chercheurs de l'université de Californie, à Los Angeles. Un problème encore plus accru lorsqu'il s'agit de victimes d'une hémorragie cérébrale.
Pour le professeur David Liebeskind, qui a présenté les conclusions de son étude lors du congrès de l'American Heart Association, il n'y a pas de raisons claires à ce constat, sinon peut-être le fait notamment que les spécialistes sont souvent moins disponibles durant les week-ends.
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