Mais aujourd’hui, je mangerai plus tard. Le temps de dire bonjour à 2, 3 personnes qui sortent de la salle en même temps que moi, je m’aperçois qu’il est déjà 13 h 20. Je voulais aller voir Tant qu’on a la santé de Pierre Etaix à l’Olympia 1, faut marcher une dizaine de minutes pour y être. En arrivant, c’est une foule énorme qui attend de pouvoir entrer. Malgré tout je prends la queue. Un jeune garçon du cinéma nous dit que normalement là où je suis placé, les gens pourront y accéder. Seulement quand nous arrivons à l’entrée, les ouvreurs sont partis voir combien de places libres il restait. Il en restait 3 et j’étais le 11ème. Y’a des jours comme ça. Déçu, je me rapatrie sur un passage unique : Cleveland contre Wall- Street.
Ce qui n’est pas forcément le cas de Mon bonheur qui ne fit pas le mien. Dès le départ on sent qu’on est dans un film différent des autres, par son rythme (lent), son histoire (qui ressemble davantage à des sketchs), son décalage et son humour à froid. Mais là où György Pálfi, réalisateur de Taxidermie, aurait donné des moments de délire outrancier, là où Roy Andersson aurait mis de la poésie, Serge Loznitsa ne met rien. Mais alors rien ! On sort avec le simple regret qu’on aurait put sortir bien plus tôt et qu’on ne l’a pas fait.
Finallement 5 film par jours + 1 à l’ouverture, ca y’est je viens de dépasser les 30. On se retrouve demain pour le 32ème.