Internet fait peur !

Publié le 09 juillet 2010 par Actualitesduweb

Le chanteur américain Prince a affirmé dans une interview du quotidien The Daily Mail, qu’internet va devenir ringard, tout comme MTV.

« Internet est complètement fini. Je ne vois pas pourquoi  je devrais donner mes nouveaux morceaux à Tunes (…) tous ces ordinateurs et gadgets électroniques n’apportent rien de bon.»

La véritable critique porte sur le téléchargement des contenues culturels, une débat brûlant qui n’a pas fini d’enflammer les politiques et les maisons de disques. Ce comportement de néophobe n’est pas isolé.  Internet ne possède pas que des adeptes. Découvrez les principales critiques faites aux NTIC.

« Le téléphone est la pire saloperie inventée par l’homme ! »

Déjà en 1914, dans les cafés de l’élite parisienne, Gifle Cegarsla   éprouvait son dégoût envers les nouvelles technologies. A cette époque, la principale critique était la possibilité d’échapper à toute censure. Cette peur du changement et des innovations existe encore aujourd’hui, mais les critiques portées aux nouvelles technologies  ont changées.
Cette néophobie peut se traduire par une paranoïa dès qu’il s’agit de partager des informations personnelles, d’utiliser la banque en ligne ou d’acheter un livre sur Amazon.

Les communications électroniques correspondent à un besoin profond de l’individu contemporain. Partager ses expériences sur les réseaux sociaux fait désormais partie des mœurs de la nouvelle génération d’internaute.  L’éditorialiste canadien Josh Freed parle de « fracture générationnelle » entre la génération des parents et celle des transparents. Internet a fait évoluer la notion de la vie privée.
Les polémiques sur le respect de la vie privée et la reconnaissance automatique des visages, marquent les premiers signes de lassitude de Facebook. Seulement  320 800 nouveaux membres actifs ont été recrutés en juin, contre 7,8 millions au mois de mai. Plus  de 250 000 ne se sont pas connectés sur leur compte durant les 31 derniers jours.
Une internaute confie sur son blog  :

« Avant Facebook, on avait des vrais amis »

La numérisation de la société a également conduit à l’isolement de certains de ses membres.

« La personne accro n’est plus intéressée que par son seul objet d’addiction et se désocialise. »

Affirme Michel Reynaud, chef du service addictologie de l’hôpital Paul-Brousse.
Prenons quelques exemples extrêmes de cyberdépendance :
Un couple de coréen accro aux jeux en ligne laisse mourir de faim leur bébé.
Une adolescence autrichienne tue sa mère à coups de couteau à cause d’une restriction de l’accès à internet.
Les limites des conséquences de la numérisation de la société semblent être à redéfinir.

La peur du changement et d’internet a évolué  avec le temps. Elle est passée de la crainte d’absence de censure, à la crainte de l’isolement, de la dépendance, ou de la disparition de la vie privée.

Désormais une question se pose: Comment retrouver les valeurs du contact humain, tout en gardant les bons aspects d’internet ?

Internet n’est pas la bête noire du monde moderne, il offre aussi de nombreuse possibilités de rencontres à travers les apéros facebook, le couchsurfing, les sites de rencontres  ou de voyages…

Sources :

http://3dcom.wordpress.com/2010/02/18/de-la-%C2%AB-generation-des-parents-%C2%BB-a-la-%C2%AB-generation-des-transparents-%C2%BB/

http://hightech.nouvelobs.com/actualites/depeche/20100709.ZDN2482/facebook-premiers-signes-de-lassitude-aux-etats-unis.html

http://www.burundibwiza.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1854:internet-facebookgsmla-procreation-assisteeet-si-cetait-mieux-avant-&catid=31:vie-pratique–conseils&Itemid=37