Ma courge, imagine ma surprise et mes petits feulements de bonheur quand je me suis rendu compte que grâce à mon téléphone inutile et coûteux, je pouvais publier un petit billet depuis ma voiture!
Aussi, pendant que Loutre nous conduit au mariage très « sélect » de son cousin (cousin au demeurant fort gentil, même s’il ressemble à un postier de Neuilly sur Seine et que sa femme est le sosie de Xavière Tibéri), laisse-moi t’expliquer comment j’ai failli merdouiller grave, mais que finalement j’ai résolu le problème et que je vais assurer grave à la messe, tout à l’heure.
Comme je te l’ai déjà expliqué, au mariage de cet après midi, il y aura grosso modo que des gens suffisamment riches pour se prendre la tête sur la couleur de la « pool house » de leur résidence secondaire à Monaco. Et donc toutes les gonzesses, elles auront un chapeau. Mais gaffe, pas un truc chiné chez Tati un jour de soldes, hein.
Non.
Elles porteront les chapeaux qu’elles mettent par exemple pour assister au Prix de Diane, qu’est une course hippique très prisée où les gens de Neuilly sirotent du champagne avec les cadres de l’UMP, du PS et même du PC (sois pas naïve, tu veux,) pendant que des canassons baptisés « Ludmilla de la Colline aux ours » ou « Hubert du Bidet De Fayence » tentent péniblement de leur faire gagner 100 000 euros de plus.
Moi, je suis pas assez riche pour aller mater les steaks sur pattes à Chantilly, alors souvent je me rabats sur le rugby, que je vais admirer dans des bars irlandais où je sirote bourgeoisement des pintes de Guiness avec des géants roux aux oreilles décollées.
Mais quand même, pour le chapeau, j’ai trouvé la soluce pour pas trop dénoter au milieu des pintades de la haute:
J’ai mis mon bonnet péruvien.
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