Alors que la classe politique française se laisse aller à des commentaires très critiques sur la presse , la vie professionnelle n’est pas facile pour les journalistes étasuniens qui vont à contre-courant du “politiquement correct” sur les questions de politique arabe. Au début du mois de juin, Helen Thomas, la doyenne des journalistes accrédités à la Maison blanche, avait dû démissionner après une déclaration assez peu diplomatique imprudemment accordée au rabbin et homme de médias local, David Nesenoff. Rappelant qu’ils occupaient un pays qui n’était pas le leur, elle suggérait aux Israéliens, en termes assez abrupts (“to get the hell out of Palestine”), de “rentrer chez eux” au lieu de “pousser dehors des gens qui vivent là depuis des siècles”.
Il va de soi que les ONG qui s’occupent de liberté d’expression de la presse n’ont pas eu à intervenir puisqu’il s’agit dans les deux cas d’une démission.