© Üzeyir Lokman Çayci
Doux voilage volé, voilier. Je serai la caresse et le jour,
Je serai la nuée, l’eau qui dort aux pieds, belle ombrée,
Le nu d’arbre qui danse.
Pour la mère et pour les mondes,
Pour elle, dame, je serai
Courbé peut-être un jour, borné
Oserai
Un page agile qui va, clamant la récolte et l’ondée
Un bourdon de l’été qui fredonne, ornerait
Le temps.
J’aurai le jour, l’étang, bâché
J’aimerai la nuit, la poursuite en passant
Près des puits, l’appel au fond
La nuit du vent léger bruissement qui pousse deux étoiles
Le jour la course après le sable, les reflets,
Silhouette vague de rien :
Je te tiens
Couperet, furibond.
Et la furie me prend. La furie. Je prétends, je penche, trébuche,
Envol du sable,
Je crache et coule. Clap.