Vélo encore…

Publié le 08 juillet 2010 par Lawrence Desrosiers

Je ne sais pas si c’est l’influence du Tour de France que je regarde régulièrement le matin, mais je me suis farci aujourd’hui une longue randonnée à vélo.

En général, les pistes cyclables sont agréables à emprunter. Ce dernier mot est volontaire. On emprunte une piste cyclable; on ne la prend pas. Au cours de ma randonnée, j’ai vu un homme âgé à bord de son Scooter 4 roues pour personne à mobilité réduite, avec son chien en laisse. Il prenait toute la largeur de la piste; j’ai dû bifurquer sur le gazon. Un peu plus loin, deux jeunes mères, poussant carrosse, avec un chien en laisse, s’emparent elles aussi de toute la largeur de la piste; bifurqué encore.

Il n’y a pas que des inconvénients. Il y a le paysage qui est superbe, les cyclistes polis qui me saluent, et il y a les odeurs. Chaque kilomètre sur la piste a son odeur, comme l’odorant parfum des fleurs sauvages, l’effluve humide des sous-bois, la fragrance sucrée des rosiers. Près du quai, la marée montante me baigne de son salin. Sur les pistes citadines, j’ai humé une odeur de hamburger oignons frits et d’assouplissants pour tissus; ce sont les arômes de la vie.

Lo x