Sylvain Chomet se propose de nous mener sur les traces d’un magicien. On accepte pour la beauté des dessins, l’esprit poétique et drôle. On résiste un peu plus pour le côté long et lent du film.
L’Illusioniste a un grand coeur mais peu de succès. A Paris d’abord, dans des salles de music-hall peuplées de personnages atypiques; puis en Ecosse, où la pluie, les pubs et le caractère chaleureux des habitants exercent leur charme. C’est un magicien qui sort des pièces de ses poches et des lapins de son chapeau, et aussi des sourires de la bouche d’une jeune fille de la pension où il réside, et avec qui va se nouer une relation filiale. Il ère de salles de spectacle en salles de dégustation de whisky, fait petits jobs et petites rencontres.
Il ne se passe donc pas grand chose en terme d’action. Tout l’intérêt du film réside dans les moments de simplicité, l’originalité des personnages et des situations. Très peu de dialogue et beaucoup de couleurs, une atmosphère feutrée : L’illusioniste séduit par la beauté du geste.
C’est un film à voir parce qu’il est un hymne aux plaisirs simples.
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Afin d’éviter tout malentendu je tiens à préciser qu’aucun billet du blog ne vise à blesser quelque lecteur ou lectrice que ce soit (il en est de même pour certains statuts FB ou citations). Mes plates excuses, certains billets et autres ayant donné cette impression. Par ailleurs, aussi absurde que cela soit, on fuit quand on pense se trouver au mauvais endroit au mauvais moment à cause de sa curiosité. Il n’y avait pas de volonté de jouer. Ceci dit, plus aucun message ou réponse ne seront à suivre de mon côté.
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