Tuer un processus, voilà une tâche que les gens sous Windows peuvent effectuer sans trop se casser la tête, il suffit de faire apparaitre le gestionnaire de processus en appuyant sur ctrl+alt+suppr.
Sur MacOS, c’est un peu plus compliqué et moins intuitif car il faut taper des commandes sur le terminal, un peu comme sur Linux (d’ailleurs, MacOS faisant parti de la famille Unix, les commandes seront les mêmes que sur Linux). Il existe bien le menu « Forcer à quitter » mais celui-ci nous propose juste de tuer des applications et ne liste pas tous les processus en cours.
Si vous avez un processus qui prend trop de ressources système ou si vous voulez tout simplement fragger du processus pour le plaisir, voici la marche à suivre.
Tout d’abord, il faut ouvrir un terminal en allant dans Applications -> Utilitaires -> Terminal.
Une fois dans le terminal, tapez top. Cette commande permet de vérifier l’activité du processeur en listant tous les processus en cours et en donnant de nombreuses informations sur ceux-ci.
La seule colonne qui nous intéresse est la colonne PID (process identifier). Chaque processus possède un numéro d’identification qui lui est propre. Ce numéro sert par exemple à manipuler les processus avec d’autres commandes, comme on va le voir par la suite.
Une fois que vous avez identifié le processus qui pose problème (on va par exemple prendre Tweetie, son PID est 461 dans mon screenshot), tapez q pour arrêter de surveiller les processus. Ensuite, tapez kill -9 PID ou PID sera l’identifiant du processus que vous voulez tuer. Si je reprends mon exemple et que je veux killer Tweetie, je devrais alors taper kill -9 461.
Encore un peu de théorie avant de conclure cet article, la commande kill porte bien son nom puisqu’elle sert tout simplement à tuer un processus. Quand au -9 qu’on rajoute après la commande, c’est tout simplement une instruction supplémentaire qui fait que le processus sera tué peu importe ce qu’il se passe (non-catchable non-ignorable kill pour les puristes :D).