Les premiers pas dans l’exposition me semblent faciles, je retrouve les façades de Tirana (mon portfolio d’à côté), dont les couleurs remplacent les véritables structures -infrastructures de la ville. Au fur et à mesure, la tâche devient plus ardue: les noms inconnus se succèdent, leurs expérimentations s’obscurcissent à l’exception de quelques photos d’une ironie exquise. Le choix des oeuvres, emblématique d’un courant apocryphe, tord ,il me semble, la réalité créative de l’époque. Le monde artistique de plusieurs pays manque.
Je perçois autour de moi une perplexité grandissante, et, à defaut d’une démarche pédagogique véritable, les trouvailles explicatives comme les “actions micropolitiques” s’enlisent. Je conclus mon parcours par une sequence surréaliste de film en plan fixe ponctuée par des cris “Was ist Kunst?”. Une bonne question.
LES PROMESSES DU PASSÉ, 1950-2010UNE HISTOIRE DISCONTINUE DE L’ART
DANS L’EX-EUROPE DE L’EST
14 AVRIL-19 JUILLET 2010