Cinéphile du jour, bonjour !!! J'ai enfin rattrapper mon petit retard littéraire sur mon blog avec mon billet sur le dernier livre en date que j'ai pu lire à savoir "La route" de Cormac McCarthy. Après en avoir beaucoup entendu parler, avoir vu le film dont il est adapté et avoir déjà tenté une lecture, j'ai enfin réussi à le lire dans son intégralité et donc je peux enfin donner mon avis sur le sujet.
"Il ne savait qu'une chose, que l'enfant était son garant. Il dit : S'il n'est pas la parole de Dieu, Dieu n'a jamais parlé."
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront ils à leur voyage ?
Cormac McCarthy est un écrivain américain né le 20 juillet 1933 à Providence, Rhode Island (États-Unis).
Il est le troisième d'une fratrie de six enfants. Son père, juriste, travaille de 1934 à 1967 pour la Tennessee Valley Authority, entreprise américaine chargée de la gestion et du développement économique de la vallée du fleuve Tennessee. Après ses études, il rejoint en 1953 l'armée de l'air américaine pour quatre ans, dont deux passés en Alaska, où il anime une émission de radio. En 1957, il reprend ses études à l'université. Il épouse Lee Holleman, étudiante, en 1961, dont il a un fils, Cullen. Il quitte l'université sans aller jusqu'au diplôme, et s'installe avec sa famille à Chicago, où il écrit son premier roman, "Le gardien du verger".
Divorcé de Lee Hollman, il rencontre Anne DeLisle durant l'été 1965, sur un bateau en route pour l'Irlande. Ils se marient l'année suivante au Royaume-Uni. Grâce au soutien financier de la Fondation Rockefeller, il voyage également dans le sud de l'Europe, avant de séjourner quelque temps à Ibiza, où il écrit son deuxième roman, "Outer Dark", publié en 1968. En 1969, McCarthy et sa femme s'installent à Louisville, dans le Tennessee. Il y écrit "Child of God".
McCarthy et Anne DeLisle se séparent en 1976, et l'écrivain déménage pour El Paso au Texas. En 1979, le roman sur lequel il travaille depuis près de vingt ans, "Suttree" est enfin publié. "Blood Meridian", roman souvent considéré comme son meilleur, paraît en 1985.
Cormac McCarthy vit aujourd'hui dans le Tesuque, au nord de Santa Fe, Nouveau-Mexique, avec sa troisième épouse, Jennifer Winkley, épousée en 2006, et leur fils John. Il vit dans une relative discrétion et accorde très rarement des interviews.
Son dernier roman, "The Road" ("La Route"), publié en 2006, obtient le prestigieux prix Pulitzer, et le pousse à sortir de sa campagne en accordant pour la première fois un entretien télévisé, conduit par la journaliste américaine Oprah Winfrey, et diffusé le 5 juin 2007.
Voici une liste des différents livres écris par Cormac McCarthy :
- 1965 : Le Gardien du verger (The Orchard Keeper)
- 1968 : Outer Dark, L'Obscurité du dehors (Outer Dark)
- 1974 : Un enfant de dieu (Child of God)
- 1979 : Suttree
- 1985 : Méridien de sang (Blood Meridian, or the Evening Redness in the West)
- 1992 : De si jolis chevaux (All the Pretty Horses) a reçu le National Book Award et le National Book Critics Circle Award.
- 1994 : Le Grand Passage (The Crossing)
- 1998 : Des villes dans la plaine (Cities of the Plain)
- 2005 : No Country for Old Men, Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, adapté au cinéma en 2007 par les frères Coen sous le titre "No Country for Old Men"
- 2006 : La Route (The Road) a reçu le James Tait Black Memorial Prize et le Prix Pulitzer en 2007. Ce roman a été adapté au cinéma en 2009 par John Hillcoat dans le film éponyme "La Route".
"La Route" est un roman écris par Cormac McCarthy qui à été publié en 2006 aux Etats-Unis et en 2008 la première fois en France. Le titre original de "La Route" est "The Road".
Le livre que je possède, format poche, à été publié aux éditions "Points".
Il à été traduit de l'anglais (Etats-Unis) par François Hirsch.
"La Route" comporte une dédicace qui dit ceci : "Ce livre est dédié à John Francis McCarthy".
Le livre que je possède contient 252 pages sans aucun chapitre mais découpé en de nombreux petits paragraphes.
La couverture du livre que j'ai est très classique et joue sur le succès mercantile de l'adaptation cinématographique de ce roman. En effet, il ne s'agit ni plus ni moins d'une photo extraite du film qui est aussi l'affiche du film. On y retrouve le père et le fils dans une ambiance très sombre et glaciale le tout teinté de gris. Promo oblige, contrastant avec le gris, on retrouve en bas de la couverture un bandeau orange fluo bien pétant avec écrit "Le chef d'oeuvre de McCarthy adapté au cinéma avec Viggo Mortensen" ainsi que l'indication "Prix Pulitzer 2007" sous le titre ;-) .
Le code ISBN (International Standard Book Number) de ce livre est 978-2-7578-1161-0.
La première fois que j'ai essayé d'abordé ce roman, j'ai arrêté ma lecture au bout de trente pages. C'est pas que le sujet ne m'intéressai pas, c'est juste que le style d'écriture n'était pas ma tasse de thé (malgré ses qualités puisqu'il à quand même été récompensé) et du coup j'avais pas réussi à rentrer dedans. En général quand c'est comme ça, il est impossible pour moi de continuer ma lecture (autant je peux me taper et "subir" un film mauvais jusqu'à la fin sans que ça me dérange, autant un livre j'ai du mal...). Bref, j'avais donc un peu oublié ce roman puis il y à eu l'adaptation cinématographique que j'ai été voir et que j'ai adoré. Du coup, et aussi parce qu'entre temps le dieu Mercatique à sorti le livre en format poche, j'ai redonné une chance à ce livre en essayant malgré tout de me forcer à aller jusqu'à la fin.
Je dois dire que je ne le regrette pas. L'histoire est vraiment prenante (et j'ai trouvé au passage le film assez fidèle dans l'esprit même si pour un besoin narratif il s'est permis quelques libertés) et on s'attache tout de suite aux personnages. On se demande tout le long de la lecture ce qui à pu se passer sans vraiment le savoir mais surtout on vis cette histoire avec eux. J'ai beaucoup aimé l'approche qui y es abordé, la psychologie des personnes survivantes et comment réagi une population après une telle catastrophe. J'ai beaucoup aimé aussi le fait de se mettre dans la peau du père qui est près à tout les sacrifices pour son fils... Non, il n'y à vraiment rien à dire j'ai vraiment adoré cette histoire. Le problème (qui vient plus de moi que du livre en lui même) c'est que j'ai toujours autant de mal a accrocher à ce style littéraire. Il y à bien sûr quelques passages savoureux et que j'ai trouvé d'une beauté inouïe mais, et ça vient peut être de mon manque d'ouverture en littérature et de mon manque de connaissance dans la langue française, j'ai vraiment eu du mal à lire l'ensemble de façon linéaire. Pour bien comprendre certains passages il m'as fallu les relire plusieurs fois ce qui malheureusement m'as parfois fait perdre un peu le fil. Je crois même que c'est la première fois que je suis assez content d'avoir découvert le film avant de lire le livre car cela m'as permis de mieux visualisé certaine scènes et de ne pas être trop perdu.
Maintenant, il y a quelques choses que j'ai beaucoup apprécié c'est le découpage. Aucun chapitre, comme si on nous narré juste des bouts de vie, mais plusieurs paragraphes ce qui fait qu'on peut s'arrêter assez facilement dans le livre sans forcément attendre une "pause". Après, même si le texte reste le même, je trouve qu'en format poche, cette histoire qui est assez dure à abordé est plus agréable à lire que la version normale. J'ai eu l'impression que c'était mieux aéré, mieux disposé et du coup j'ai eu moins de mal à attaquer après encore une fois, c'est surtout psychologique de ma part car le texte reste le même et ne change pas d'un format à l'autre (François Hirsch à d'ailleurs dû bien s'amuser pour la traduction, ça devait pas être simple je pense).
Au final, Cormac McCarthy nous à livré une œuvre littéraire d'une très grande puissance qui mérite je pense son Prix Pulitzer. J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire. Mon seul véritable regret, c'est de ne pas avoir su apprécier à sa juste valeur le style de l'écrivain. "La Route" mérite plusieurs lecture pour une meilleure compréhension et reste un excellent livre c'est juste que je ne sais pas si c'est le genre de livre que je pourrais relire à l'avenir tant le style me dérange. Maintenant, en terme de qualité ça reste une œuvre que je recommande ;-) .