benjamin : Rosbif (bien cuit) sauce anglaise
Il m’aura fait mentir, il aura fait mentir Jaja. Cavendish le bad-boy (l’ex bad-boy?) a gagné sans discussion possible.
Apparemment, il a pigé que sa pointe de vitesse était émoussée et il s’est décidé à lancer de plus loin (un sprint de 200m, soit le double de l’année dernière, en plus sur un faux plat montant qui ne lui convient pas : le véloce jouera-t-il davantage la puissance ?). Ca lui a réussi aujourd’hui… est-ce que ça lui redonnera la pêche, le moral ?
Sinon, étape de transition comme “ils” disent (tu verrais leur tronche de transition, s’ils pédalaient sous cette canicule ! Cancellara était vidé, déshydraté lors de son passage sur le podium et un mini gruppetto s’est formé, de coureurs arrivés avec plus de trois minutes de retard pour ne pas avoir été en mesure de suivre le train d’enfer des derniers kilomètres)
Coup de chapeau obligatoire (et mérité) aux trois échappés, El Farès, Gutierrez et Van de Walleen ; particulièrement à Guttierez qui a roulé toute la journée et qui s’est arraché pour faire un solo fantastique… hélas voué à l’échec.
Le coup de gueule. Marre des logorrhées !
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Très longtemps, les salaires des cyclistes professionnels étaient misérables, par rapport à ce qu’on gagnait dans d’autres disciplines (c’est sous l’ère Tapie – Hinault que les salaires mensuels, avec la Vie Claire, Hinault et Lemond ont été substantiellement augmentés).
Le salaire de base de Jacques Anquetil, par exemple, était équivalent à quinze SMIGS de l’époque. Les professionnels complétaient (certains très substantiellement) leurs revenus grâce aux critériums, en particulier ceux d’après tour. Les cadors touchaient un cachet substantiel, proportionnel à leur popularité (Poulidor palpait davantage que Anquetil), juste pour participer et n’avaient donc pas trop besoin de faire “la gagne” : en général ils faisaient quand même un peu le spectacle avec quelques démarrages, une mini échappée, et s’octroyaient un bouquet de temps à autres. Les coureurs peu connus devaient se contenter des primes gagnées dans ces critériums où ils étaient invités, mais sans cachet.
Bien entendu, les cadors prêtent leur image à de nombreuses opérations de promotion publicitaire qui graissent les rouages.
La prime attribuée de nos jours au vainqueur du Tour est de 500.000 euros. Somme effectivement très conséquente mais qui ne représente guère qu’un mois de salaire de footeux international… Le total des primes attribuées aux vainqueurs, aux placés sur le podium, aux porteurs de maillot vert ou à pois, aux vainqueurs d’étape, à chaque passage de col, aux sprints intermédiaires ou au “plus combatif du jour” ne représentent au total que moins de 5% du budget total de la société du Tour de France et beaucoup moins que ce que les équipes paient pour avoir le droit de s’aligner…
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Tour de France : la caravane bloquée par des salariés en colère
Une vingtaine de salariés de l’imprimerie en liquidation Brodard Graphique de Coulommiers (Seine-et-Marne) ont bloqué, vers 13 heures, des véhicules participant à la caravane du Tour de France, à Courchamp, entre La Ferté-Gaucher et Provins.
Au kilomètre 74,7 de la 5e étape reliant Epernay à Montargis, près d’un bosquet, les manifestants brandissant des banderoles ont arrêté des véhicules faisant la promotion de la gendarmerie nationale, de la police nationale et du ministère de l’Intérieur.
Ils ont bloqué la progression de la caravane publicitaire pendant cinq à sept minutes, le temps d’exposer leurs revendications et de parlementer avec un responsable de l’organisation.
Des négociations se sont engagées sur le bord de la route. Les inscriptions tracées sur la route du Tour ont été effacées. Les salariés accusaient leur employeur d’être «le maillot jaune des patrons voyous» et indiquaient «Brodard Graphique : 189 licenciements».
(Le Parisien)
A aucun moment la course n’a été perturbée : les salariés désespérés ont voulu attirer l’attention sur leur situation… en gardant le sens des responsabilités.
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C’est l’après-tour en direct avec « l’inénarrable » qui a eu raison de mon émotivité exacerbée. Les sanglots de Marc Cavendish au micro de Holtz étaient à pleurer… vraiment ! Le pauvre, torturé par les médias, incompris, même par benjamin et Makhno, c’est peu dire … Cavendish avait du lire le blog et avait eu connaissance des écrits de nos compères ; il n’en pouvait plus.
Même la « rose » Bachelot , bade women, était disponible pour pleurer le pôvre. Elles aiment les cyclistes, les préfèrent aux malheureux “footeux”. Ce sont des « amours … on a bu la café » Elle va plaire à benjamin la Roseline : le cyclisme a fait ce qu’aucun autre sport n’a fait, en matière de dopage … » : Wonder women !
Cavendish ce soir, c’était un Eric Woerth enfin réhabilité. On le verra sûrement, Woerth, en train de chialer au micro tendu de LCP, la chaîne parlementaire, lorsque enfin sa réforme sera votée : « après tout ce que l’on m’a fait et dit, après toutes les avanies, je savoure ce jour ! Je remercie tous mes équipiers … Jamais je n’ai fumé le cigare d’un autre etc. etc. Je ne suis pas un « bad boy » … Et Roseline de boire un café !
C’est beau l’émotion en direct : tout le mode peut ainsi faire sa contrition.
Le Tour était en étape de “transition” ! C’est tous les jours “transition” d’ailleurs : un pléonasme ! Mais aujourd’hui il est passé à l’endroi ou la Seine (affluent) se jette dans l’Yonne, fleuve royal coulant sous les ponts de Paris. Vous pourrez consulter une note antérieure sur ce sujet primordial : Le Morvan sanglote toujours à cause de cette usurpation.