Du Web 2.0 à l’Intranet 2.0

Tendances des fonctionnalités et outils de l’intranet 2010

Vous avez déjà entendu parler d’Intranet 2.0 ? C’est le sujet d’article que nous souhaitons aborder suite à la lecture d’un excellent livre sur le sujet [1] et la découverte des résultats de l’enquête 2010 sur les pratiques de l’Intranet collaboratif via le site de l’observatoire de l’intranet.[2]

Les services et usages du Web 2.0 transposés en Intranet

L’enjeu principal de l’Intranet tel qu’il se dessine depuis les années 2000 est d’apporter des fonctionnalités supports au fonctionnement de l’entreprise. Un certain nombre d’entre elles comme la gestion de contenu, la maîtrise de l’information et des documents et la dématérialisation de processus simples ont atteint une certaine maturité. En parallèle une forte progression de l’utilisation des outils sociaux et collaboratifs empruntés au web 2.0 marque la tendance 2010 :

Les réseaux sociaux d’entreprise et les profils étendus ;
Les nuages de tag, folksonomie et les flux RSS les blogs internes et les sites wiki qui offrent le moyen de partager rapidement des informations ;
Le Rich Media avec les web TV, les web radio, et les Podcasts, est l’avenir de la communication d’entreprise ;
La gestion géo-localisée (Géo-management) des ressources métiers (SIG) et le nomadisme avec une poussée inéluctable des accès à distance ;
Le Multi-Canal de proximité et les clients-légers : Smartphones, iPhone.

Tendances des fonctionnalités et outils de l’intranet 2010

La convergence des besoins fonctionnels et de la proximité technologique entre l’Internet et l’Intranet a favorisé l’usage progressif en interne d’outils issus du Web. L’Intranaute devient lui aussi l’acteur principal de l’Intranet 2.0. Il n’est plus simplement consommateur, mais contribue à enrichir les contenus, personnalise la manière dont il accède à l’information, tisse des liens avec ses collaborateurs, s’exprime et partage.

* Mise en place confirmée de l’intranet mobile : Toujours selon cette étude, l’accès distant se généralise et concernera 71% des entreprises dans un an. L’adaptation de l’intranet à la consultation sur terminal léger se développe (PDA, portable).

* Progression de la collaboration numérique : A noter, la présence d’espaces collaboratifs dans la moitié des intranets avec une extension au-delà de la logique projet (espaces communautaires). Les Early adopters : Émergence de pratiques collaboratives étendues dans les grandes entreprises en provenance du web 2.0 (blogs, wiki, forum, FAQ sont tous en très forte progression). Cet arrivée aura selon nous tendance à croitre dans les années à venir lorsque les entreprises de taille moyenne auront une vue plus affinée du bénéfice / ROI de ces outils pour leurs entreprises.

* Émergence du réseau social d’entreprise : Démarrage des présentiels et de la communication temps-réel (chat, webConférence) intégrés. Déploiement des outils de mise en relation et reconnaissance des community managers.Décryptage : Les services de « réseautage social » à arrivent à maturité sur internet. Récemment, de grandes entreprises ont mis en œuvre des services de social networking privé en Intranet avec une ouverture extranet. Ces solutions d’ERM (Enterprise Relation Ship Management) s’installent et permettent à des employés de partager leurs réseaux de contacts et de relations avec leurs collaborateurs et les entreprises extérieures.

* La gouvernance se structure pour se mettre au diapason d’un intranet étendu.

* Autonomisation des contenus reçus par les utilisateurs dans la lutte contre « l’infobésité » [3] : Forte progression de la syndication de contenus (flux RSS) et les nuages de tags, autant de clés de lecture complémentaires.

Sources et Articles sur le même sujet :

L’intranet, clé de voûte de la compétitivité des entreprises en 2010
Les réseaux sociaux au service de l’entreprise avec Microsoft
[1] Réussir un projet Intranet 2.0 : Ecosystème Intranet, innovation managériale, Web 2.0, systèmes d’information
[2] L’enquête 2010 a été mise en place par la société Arctus et est disponible dans son intégralité sur le site de l’observatoire-intranet.com
[3] L’infobésité (surinformation) coûterait aux entreprises 900 milliards $selon une étude réalisée par le cabinet Basex