Google, Google Reader, Google Apps, Google Docs, Gmail, Youtube, Digg, et tous les « puissants » du marché abandonnent progressivement le support de cette version du navigateur Internet Explorer.
Il en est de même pour STONEPOWER, qui cesse désormais le développement sous IE6.
La raison principale ?
Attardons-nous sur le fait que ce navigateur sorti en 2001 par Microsoft ne respecte plus les standards actuels du Web (consortium W3C), et oblige les concepteurs de site web à passer d’innombrables heures à corriger les bugs d’affichage de IE6.
Mais encore et surtout, la découverte de failles si grandes et si conséquentes qu’elles seraient à l’origine de la cyber attaque d’origine chinoise sur Google et des militants des droits de l’Homme en décembre 2009.
Très rapidement, le 18 janvier 2010, Le Centre d’Expertise de Réponse et de traitement des attaques informatiques du gouvernement français (CERTA) et le BSI (German Federal Office for Information Security) recommandent aux internautes d’utiliser un logiciel de navigation autre qu’Internet Explorer 6 afin de pallier aux risques critiques de faille. (plus d’informations ici.)
Microsoft admet alors que le problème provenait essentiellement des failles d’IE 6 ; la compagnie a donc dû rapidement faire face et préconiser l’utilisation d’une version supérieure (comme IE8), en la décrivant comme beaucoup plus sécurisée.
Ce fut le branle-bas de combat : de nombreuses campagnes anti-IE6 fleurissent et s’ouvrent enfin aux yeux du monde…
Comment le géant Microsoft a t’il pu se défendre ou même suivre de près le mouvement ?
Quels sont les arguments dont disposent les développeurs et les anti-IE6 ? De quelles manières ont-ils pu mobiliser les internautes et comment les ont-ils ralliés à leur cause ?
La suite au prochain épisode…
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