Partout dans le monde, l’assurance, parce qu’elle libère de la peur de financer sur ses propres fonds d’éventuelles pertes matérielles et immatérielles, favorise l’investissement et, par conséquent, la croissance économique et l’emploi.
L’assurance comme nous le voyons a son importance dans nos société actuelles et ceux malgré la mauvaise presse qu’elle a.
Malheureusement, l'assurance est souvent considérée comme une dépense inutile par les acheteurs potentiels, notamment lorsqu'ils sont mal informés, et par les économistes comme un bien supérieur qui n'est acheté qu'après avoir satisfait de nombreux autres besoins. TOUT CELA EST FAUX !
L'assurance n'est pas une dépense inutile si elle est adaptée. Bien au contraire, c'est un moyen de protéger les actifs. Il ne s'agit pas d'un produit supérieur dans le sens d'un produit de luxe. Elle est la condition préalable à l'action (économique) liée aux besoins et aspirations humains les plus basiques.
Depuis 1960, il existe en Afrique de l’Ouest un marché unique des assurances, qui a donné lieu à la création d’une organisation, la Conférence Internationale de Contrôle des Assurances (CICA), devenue en 1992 la Conférence Interafricaine sur les Marchés de l’Assurance (CIMA). En lui-même, le fonctionnement de cette organisation constitue une notable exception dans une Afrique habituée à l’éparpillement des énergies et à l’extrême diversité des réglementations et des pratiques professionnelles d’un pays à l’autre. Elle a en effet permis la constitution d’un espace juridique et professionnel commun fondé sur un code unique des assurances pour tous ses États membres, un organisme unique de supervision et de contrôle des marchés nationaux, une procédure unique d’agrément des compagnies d’assurances, une institution communautaire de formation (l’Institut International des Assurances de Yaoundé au Cameroun), une société commune de réassurance( CICA RE), etc
Tout cela, combiné à une prise de conscience salutaire des acteurs du marché, a largement contribué au renforcement et à l’assainissement du secteur des assurances.
Cependant des contraintes telles que la faiblesse du pouvoir d’achat des populations, l’absence d’une véritable culture d’assurance, les insuffisances liées à la réglementation et au contrôle de l’Etat et les problèmes liés à la gestion des compagnies d’assurances demeurent des obstacles pour le développement sain du marché des assurances.
Hermann N'zi.