Ce sera donc Pays-Bas-Espagne ou Espagne-Pays-Bas, ce qui fait beaucoup de traits d'union à la suite. Mardi, les Oranjes pressés comme des lavements ont tiré le jus d'Uruguayens guerriers, inspirés mais pas assez. La classe a parlé et des deux, seuls les Pays-Bas sont au Nirvana. Deux buts de toute beauté de chaque côté, parmi les plus beaux du tournoi par Giovanni Von Bronckhorst (18e) et Diego Forlan (41e, histoire d'impressionner la galerie) mais deux buts de plus pour les Bataves qui renvoient la Céleste à la cave. Hier, la Roja, fière ibère a sonné le tocsin des vaillants teutons sur la plus petite des marges, 1-0 (Puyol, 72e) mais une marge en forme de marche pour une finale qui leur tend les bras si tant est qu'une finale ait des bras. J'ai vu des finales avec un suspense inouï, des renversements de situations insensés, avec des hold-ups mais jamais avec des bras. Mais après un tel lot de surprises depuis le début de la compétition, on ne sait jamais. Point final dimanche.