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The Inglorious bastards - Une poignée de salopards (Quel maledetto treno blindato)

Publié le 08 juillet 2010 par Cinephileamateur

Affiche une poignée de salopardsCinéphile du jour, bonjour !!! Toujours envieux de partager mon ressenti sur certains films mais manquant toujours de temps, j'ai décidé de faire un compromis en faisant pas mal de coupes dans mes billets pour me concentrer principalement sur mon avis dans le but de pouvoir continuer à échanger avec d'autres personnes. Du coup, même si ça faisais un petit moment que je n'avais rien écris au sujet d'un film, voici mon billet sur "The Inglorious bastards - Une poignée de salopards", le film qui à inspiré Quentin Tarantino sans pour autant en faire un remake. Pour connaître mon avis à son sujet, je vous invite donc à cliquez sur "Lire la suite"...
"Je suis ici parce que j'ai étranglé un sergent qui parlait comme toi. Je peux recommencer, on ne me fusillera pas deux fois !"
Il s'agit d'un film de guerre comique italien qui est sorti en France le 28 février 1979 (le film est sorti en Italie le 8 février 1978) et dont la durée est de 1 heure 35.
"The Inglorious bastards - Une poignée de salopards" à été réalisé par Enzo G. Castellari.
Le film à été produit par Roberto Sbarigia.
Le scénario à été écris par Sandro Continenza, Sergio Grieco, Franco Marotta, Romano Migliorini et Laura Toscano.
La bande originale à été composée par Francesco De Masi.
Film tous publics lors de sa sortie en salles.

Bande annonce du film (anglais) Mon billet sur le film de Quentin Tarantino salopards_1.jpg salopards_2.jpg Le casting du film :


Bo Svenson (Le Lieutenant Robert Yeager), Fred Williamson (Le sergent Fred Canfield), Peter Hooten (Tony), Michael Pergolani (Nick), Jackie Basehart (Berle), Michel Constantin (Véronique), Debra Berger (Nicole), Raimund Harmstorf (Adolf Sachs), Ian Bannen (Le colonel Charles Thomas Buckner), Mike Morris (Le colonel Hauser)...

Le synopsis du film :


Durant la seconde guerre mondiale, en Europe, des soldats américains condamnés par leur hiérarchie, et sur le point d'être envoyés dans une prison militaire, s'évadent lors d'une attaque allemande. Décidés à échapper aux combats et à la prison, ils tentent de rejoindre la Suisse. Mais ils se retrouvent enrôlés dans une mission commando pour voler le prototype d'une nouvelle arme ennemie, avec l'aide de la résistance française.

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Autant être honnête tout de suite, si il n'y avait pas eu le film de Quentin Tarantino "Inglorious basterds", je pense que je n'aurais jamais entendu parler de ce film. Bénéficiant d'une sortie en dvd (mercatique quand tu nous tiens ^^ ), j'ai profité qu'un ami à moi ai "Une poignée de salopards" à sa disposition pour pouvoir lui emprunter et le découvrir. J'ai ainsi pu me faire ma propre opinion sur ce film dont soit dit en passant, je trouve que la jaquette du dvd à de la gueule :P .
Dès le début, je n'ai pas été surpris de voir que Quentin Tarantino s'est que très librement inspiré de ce film. Je le savais déjà avant de le visionner mais pour ceux qui l'ignore, dès les premières secondes ont se rend compte que l'on se retrouve entre deux film totalement différent. Est ce une bonne chose ? La réponse est oui sans hésité car du coup je me suis vraiment retrouvé face à une découverte ne sachant rien de ce qui pouvait se passer. Bon après, je me suis vite rendu compte aussi que les surprises allait être légère tant le scénario est prévisible. Entre les personnages complétement décalés et une intrigue un peu surréaliste tout de même, on se retrouve plongé dans une comédie sympathique qui se regarde sans prise de tête. Sans aucun temps mort, on entre nous aussi dans cette résistance fantaisiste et on s'attache très rapidement au personnage malgré leurs défauts. Que ce soit la scène de l'évasion, celle de l'intrusion dans le camp allemand pour voler un camion où encore la cultissime scène une fois qu'on à vu le film des allemandes dénudées qui n'hésite pas à faire usage de mitraillettes, le film s'avère être à la fois fun et prenant. J'ai trouvé que le mélange entre film de guerre et comédie était parfait ce qui fait que je ne me suis jamais ennuyé. Maintenant, le film possède toutefois ses défauts mais pour les amateurs de série B et de films décomplexés, "Une poignée de salopards" ce regarde avec plaisir.
Au niveau du casting, chacun joue le jeu avec un certain plaisir et on ressens là aussi une bonne homogénéité entre des comédiens assez différents dans leurs façon de jouer mais très complémentaire. En tête de ses derniers, on retrouve Bo Svenson impeccable dans le rôle de Lieutenant Robert Yeager. Le scénario n'étant pas très fin, dès sa première apparition, avant même qu'il ne prononce un seul mot, on devine que ça va être lui le leader du groupe et l'acteur l'incarne à merveille avec un certain charisme. Tout est exagéré bien sûr mais j'ai beaucoup aimé sa prestation et son personnage (et reconnaissons que ses lunettes de soleil c'est la classe ^^ ). A ses cotés, Fred Williamson lui vole quand même quelque peu la vedette. Très charismatique lui aussi (et lui la classe vient avec le cigare :P ), si il arrive à tirer la couverture de son côté c'est aussi parce qu'il bénéficie de plusieurs répliques très savoureuses qui le font s'imposer dans ce groupe. Il ne vole pas le rôle du leader mais l'acteur joue un parfait bras droit. Les autres "salopards" comme Jackie Basehart (un peu transparent par moment) ou Peter Hooten (avec un personnage un brin énervant) s'en sortent bien aussi mais j'avoue avoir eu un petit coup de cœur pour Michael Pergolani dont le personnage de Nick est déjanté et m'as valu quelques bons fous rire. J'ai beaucoup aimé la façon de jouer de ce comédien qui m'as fait rire et que j'aurais presque aimé voir plus en avant. Dans les seconds rôles un peu plus en retrait, on peut aussi évoquer Raimund Harmstorf et Debra Berger qui font leur boulot mais peine malheureusement à s'imposer dans ce casting de "gueule" mais on peut également parler de Ian Bannen que j'ai trouvé très bon ainsi que le français Michel Constantin que je ne m'attendais pas à trouver ici et qui, même si il bénéficie d'un petit rôle, s'en sors bien. Ca m'as fait plaisir de le voir dans ce film.
Pour la mise en scène, je ne m'attendais pas à une claque visuelle mais je ne m'attendais pas cependant à un tel résultat. Pour un scénario assez léger, j'ai trouvé qu'il y avait certains plans assez intéréssant que je ne pensais pas voir dans ce genre de production. Enzo G. Castellari manie très bien sa caméra et sa réalisation énergétique y est pour beaucoup sur le fait qu'on ne s'ennuie pas. J'ai ainsi beaucoup aimé l'attaque finale mais aussi la scène de l'évasion du camp allemand ou encore l'arrivée du Colonel Buckner. Pour l'époque et pour ce genre de projet, je trouve que le soin apporter aux effets spéciaux est très correct et j'ai vraiment pas eu l'impression qu'on se moquait du spectateur. bien au contraire, je pense que l'on en as pour notre argent et que le travail qui à été fourni est très honnête. J'ai bien aimé aussi la bande originale signée Francesco De Masi. Les musiques sont entrainantes et j'aimerais bien savoir le nom du thème principal que je n'ai pas réussi à trouver pour le moment. Au final, "The Inglorious bastards - Une poignée de salopards" n'est pas un film exceptionnel en soit. Il possède même les défauts que l'on à l'habitude de voir dans ce genre de production mais cependant, je l'ai trouvé d'une grande qualité et il m'as fait passé un très bon moment. Du coup, je pense très certainement en faire l'acquisition un jour en dvd car c'est le genre de film fun qui se laisse regarder avec plaisir lorsque l'on veut se changer les idées :-) .

Affiche une poignée de salopards

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