Le quartier du Bois Cadet est bien un îlot de verdure. Du moins ce que j'en perçois de chez moi au pied des arbres. Un îlot où logements sociaux ne riment pas avec béton. Mais tout cela est un équilibre qu'il faut protéger. Et à ce titre je souligne que depuis plusieurs jours moi même et les résidents du 8, 9 et 10 rue Maximilien Robespierre nous constatons un laisser aller qui tapisse nos allées, nos parterres et pelouses de nombreux détritus. Canettes, bouteilles, emballages de fast food, papiers divers, etc...
Je l'aime ce quartier mais après la succession de dégradations des dernières semaines comme l'arrachage des branches de cerisier du japon dont les fleurs enjolivent nos printemps, de la casse ou du découpage des bordures en bois, de la prolifération des inscriptions racistes et ordurières voire menaçantes, et des pollutions sonores diverses il nous faut accentuer la vigilance. Je salue les voisins qui gantés se sont attelés au nettoyage des détritus les plus visibles mais ce n'est aucunement leur travail. Le leur ils l'ont accompli par une dure journée de salarié! Il faut vraiment réagir car ce qui fait vaciller le bien vivre ensemble c'est cette apparition des premiers germes d'incivisme et de voir s'installer comme naturel le rejet de toute sorte de détritus sur le domaine public.
Une photo de cette verdure inondée de soleil aux abords du 10 rue M. Robespierre.
et une autre:
michel tabanou 2010