En mai 1978, Gilmour publie son premier album solo : “David Gilmour” (#17 UK-# 29 US), produit par lui même.
Mihalis (Gilmour)
There’s no way out of here (Baker)
Cry from the street (Gilmour-Stuart)
So far away (Gilmour)
Short and sweet (Gilmour-Harper)
Raise my rent (Gilmour)
No way (Gilmour)
Deafinitely (Gilmour)
I can’t breathe anymore (Gilmour)
Musiciens :
David Gilmour : chant, guitare, claviers
Rick Wills : basse
Willie Wilson : batterie
Mick Weaver : claviers (So far away)
A l'opposé total de la grande pompe qui entoure désormais les albums du Floyd, cet album est celui d'un musicien qui veut simplement se faire plaisir, en jouant un rock simple, accompagnés par des potes de longues dates : Rick Wills & Willie Wilson, les anciens Joker's Wild/Bullit, les premiers groupes de Gilmour pré-Pink Floyd.
Rick Wills, qui a joué avec la fine fleur du rock anglais : Peter Frampton, Roxy Music, les Small Faces, rejoindra dès 1979 Foreigner puis Bad Company au début des années 90.
Le titre "Short & sweet" a été co-écrit avec un autre ami du Floyd : Roy Harper.
Le single "There's no way out of here" (le meilleur titre de l'album) a été composé par Ken Baker, et vient du groupe Unicorn que Gilmour avait produit auparavant.
Et puisque l'on parle des productions de David Gilmour, 1978 est également l'année où sa petite protégée, Kate Bush, nous fait tourner la tête pour la première fois avec son "Wuthering Heights" envoûtant.
Pour résumer, un bon premier album, pas inoubliable, mais très sympathique .
© Pascal Schlaefli