« Je crois qu’elle cherchait un prétexte pour s’éloigner de moi. Lui révéler, à elle, précisément, ce détail de la vie de son père m’enivrait. Comme si le passé prenait sa revanche sur le présent. Qui n’appartient qu’à la jeunesse. »
« Un enfant ne dit pas son angoisse. Il se contente de la vivre. Il se la laisse imposer. Il la garde dans un coin de son cerveau. Puis, adulte, il la retrouve brusquement en lui, comme un bloc de calcaire blanc et sec. »
Histoire : A la mort de son père, célèbre violoncelliste, Lucrezia met au jour dans les affaires du défunt une boîte remplie de lettres, toutes écrites par la même personne : une certaine Costanza, qui, des années durant et dans le plus grand secret, fut la maîtresse du musicien.
Surprise de découvrir cette relation dont elle ne soupçonnait pas l’existence, Lucrezia décide de se rendre en Provence, Chez Costanza, afin d’en apprendre davantage sur son père. Le temps d’un week-end, celle-ci va lui parler de l’homme qu’elle a aimé.
Le bla-bla du panda : Lorsque Suzanne de Chez les filles m’ a proposé de chroniquer ce livre je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter. Le résumé était tentant et puis je ne connaissais pas du tout cette auteure italienne. Voyons donc comment tout cela s’est fini …
Mon avis : Dur dur de donner mon avis sur ce livre. Je viens de le refermer et finalement je ne sais pas trop quoi en dire.
A la mort de son père, Lucrezia découvre un tas de lettres destinées à son père par sa maîtresse, Costanza. Ignorant tout de cette histoire, Lucrezia décide de se rendre chez Costanza afin d’en apprendre plus sur le passé de son père. Costanza va alors lui lire certaines de ces lettres en lui expliquant leur histoire.
Je suis globalement plutôt déçue. Le résumé m’avait tout de suite emballée mais ce n’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais. J’ai trouvé les deux personnages, Costanza et Lucrezia plutôt fade, sans saveur. Toute l’histoire est écrite du point de vue de Costanza, mais je ne me suis pas sentie proche d’elle ou attendrie par son histoire, comme on pourrait se l’imaginer. Quand à Lucrezia, la fille du défunt, elle m’a paru totalement effacée de l’histoire. Là où je m’attendais à une femme en colère d’apprendre la trahison de son père, non tout se passe bien, limite les deux femmes deviennent les meilleures amies du monde ! On en oublie parfois même sa présence.
Quand au style de Paola Calvetti, dans ce livre (je n’en ai pas lu d’autres), il est assez brouillon ce qui rend la lecture assez fastidieuse par moment. N’étant pas prise dans l’histoire, j’avoue même avoir parfois lu en diagonal.
Un petit mot également sur le style des lettres en elle-même, le style de certaines m’ont assez exaspérées. Je n’aime pas le style trop mièvre et fleur bleue qui s’en dégage : « Oh mon amour, ton absence aura raison de moi ».
Ce livre est donc, hélas une déception, je m’attendais à tout autre chose, et je suis globalement restée en dehors de cette histoire.
Je tiens cependant à remercier Suzanne de Chez les filles, ainsi que les Éditions Presses de la cité, pour l’envoi et la découverte de ce livre.
La conclusion du panda : Un livre vite lu, vite oublié.
A lire aussi les avis de : Anne Sophie, Clara, Keisha et Saxaoul.
L’amour secret, Paola Calvetti, Presses de la cité, 175 pages, 18 Euros
Début : 1er juillet 2010 / Fin : 3 juillet 2010