En lisant un numéro du magazine « L’impulsion des Pme » de fin 2009, j’ai vu un article qui encensait un jeune de 25 ans, Gildas Houngnon, DG de Suram Angel. Son entreprise collecte les fonds du public pour l’investir dans plusieurs activités en les promettant une rentabilité de 200% par an.
200% ça doit vous rappeler les maisons de placement qu’il y’a eu ici à Abidjan. A la différence que la bas, ces structures ont créé de l’emploi et d’autres entreprises. Leurs responsables s’affichaient avec certaines autorités publiques. Ce qui a contribué à conforter les populations sur leur legitimité. Aujourd’hui, comme il fallait s’y attendre, il y’a des structures, comme Icc Services, qui n’arrivent plus à payer leurs souscripteurs, et ce soir j’apprends que le ministre béninois de l’intérieur et un procureur auraient été limogés pour cela.
Tous ceux qui font des investissements, savent qu’on ne peut garantir un bénéfice annuel de 200%. Même un magasin de quartier qui paie normalement ses charges aurait du mal à y arriver. Cela est suffisant pour ne pas croire à de telles offres. En lisant l’article, j’avais pitié du jeune homme, je me demandais s’il savait ce qu’il risquait ? A moins d’en profiter pour… blanchir de l’argent au profit d'autres caids dans l'ombre, c’est pas évident de réussir un tel pari. Tout ce qui arrive est bien dommage ! Je souhaite à chacun de nous de bien analyser les offres alléchantes qui lui sont faites et de taire la voix de la cupidité lors de sa réflexion.