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Pink Floyd #2-The Dark Side Of The Moon-1973

Publié le 07 juillet 2010 par Numfar
Pink Floyd #2-The Dark Side Of The Moon-1973

Pink Floyd #2 :

Richard Wright : chant, claviers

Roger Waters : chant, basse

Nick Mason : batterie

David Gilmour : chant, guitare

En mars 1973, sortie du chef d'oeuvre absolu : "The Dark Side Of The Moon" (#2 UK-#1 US), produit par Pink Floyd.

Speak to me (Mason)

Breathe (Wright-Waters-Gilmour)

On the run (Waters-Gilmour)

Time (Wright-Waters-Mason-Gilmour)

Breathe-reprise (Wright-Waters-Gilmour)

The great gig in the sky (Wright)

Money (Waters)

Us and them (Wright-Waters)

Any colour you like (Wright-Mason-Gilmour)

Brain damage (Waters)

Eclipse (Waters)

Musiciens additionnels :

Dick Parry : saxophone (Money & Us and them)

Clare Torry : chant (The great gig in the sky)

Note : depuis 2005 "The great gig in the sky" est crédité à "Wright-Torry" ce qui me semble tout à fait logique vu la performance de la chanteuse.

Pink Floyd est désormais sur orbite et ne redescendra jamais.

Maturité des musiciens, maîtrise des techniques d'enregistrement (Alan Parsons à la console), perfection des titres longuement répétés sur scène, les textes de Waters qui joue avec sa schizophrénie et surtout la guitare de Gilmour qui nous emmène dans d'autres sphères.

Sans compter sur une pochette simple mais au symbole efficace .

Résumé de l’album :

"Speak to me" : collage de sons signé Nick Mason.

"Breathe" : très beau morceau planant.

"On the run" : instrumental au synthé VCS3 préfigurant les boucles techno.

"Time" : un classique du groupe avec un solo infernal du maître Gilmour.

"The great gig in the sky" : un orgasme musical signé Richard Wright et interprété par la très grande Clare Torry.

"Money" : LE classique et encore un solo électrifiant de Gilmour.

"Us and them" : titre planant, pas mon préféré.

"Any colour you like" : instrumental avec solos de synthés et de guitare nous amenant au sublime final.

"Brain damage" : chanson sur la folie (le fou est dans ma tête...il y a quelqu'un dans ma tête mais ce n'est pas moi) qui n'est pas sans rappeler celle de Barrett (et si ton groupe commence à jouer d'autres morceaux, je te reverrais sur le côté obscur de la lune.)

"Eclipse" : final parfait pour un album parfait se terminant par la phrase : "il n'y a pas de coté obscur de la lune, en réalité tout est noir"

Pink Floyd, groupe jusque là considéré comme la crème du rock underground rencontre avec cet album phare (le Sgt. Pepper's des 70's) un tel succès planétaire que plus rien ne sera comme avant, les concerts seront désormais gigantesques avec des light shows de plus en plus démesurés dans des stades archi-bourrés.

Premier succès américain dans sa version single raccourcie : “Money” (#13 US).

Printemps 1973 : sortie du film “Pink Floyd at Pompeii”.

En 1974, le groupe tourne et tourne encore, en présentant au public deux nouveaux titres qui ne verront le jour que sur l'album "Animals" : You gotta be crazy (dogs) et Ravin' and droolin' (sheep).

En France : scandale pour la pub Gini sans qu'il y ait réellement de quoi fouetter un chat.

Une tempête dans un verre de limonade.

Projet de bande originale pour le film Dune de Jodorowsky, qui sera finalement reporté.

Dune refera surface dans les années 80, réalisé par David Lynch avec une musique signée Toto.

© Pascal Schlaefli


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