Une étude américaine révélait il y a quelques semaines que les enfants nés d'un couple de mères lesbiennes se portent mieux socialement que ceux issus de familles traditionnelles (mère/père).
Bon d'accord... Tant mieux si ce portrait peut aider les couples du même sexe à réaliser leur désir d'avoir un enfant mais ne balayons pas de la main l'impact positif du père dans une famille.
Les pères apportent une légèreté, une joyeuse insouciance et une lucidité à la vie familiale. Leur distance ''physiologique'' avec les enfants leur permet souvent d'avoir un sain recul par rapport à la relation parfois fusionnelle que la mère vit avec son bébé. Le père nous ''allume les lumières'', nous ramène sur Terre, nous fait prendre conscience qu'on exagère, nous allège des détails qui nous font suffoquer.
Bien sûr, je ne parle pas ici des pères absents, désintéressés ou vivant dans le déni de leurs enfants. Je parle de ces ''vrais'' nouveaux pères. Les pères égalitaires, ceux qui participent activement aux soins, au divertissement et à l'éducation des enfants. Ils sont nombreux autour de moi et ça me remplit de fierté que les gars de ma génération fassent preuve d'autant de dévouement pour leur noyau familial.
Ces pères sont difficilement remplaçables auprès de leurs enfants car ils ont pris leur place, tout simplement. Et ils l'occupent complètement. Et ce rôle est différent de celui de la mère. Une autre fille pourrait-il le camper? Sans doute, mais elle sonnerait faux. Car c'est plus fort que nous, les filles, on est plus émotionnellement impliquées, on a plus tendance à organiser, à contrôler, à planifier. Et on a grandement besoin de quelqu'un pour venir mettre un peu de désordre dans tout ça (même si parfois ça nous choque!). Bref, merci les papas de venir foutre le bordel, ça le rend plus joyeux!