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Le Fléau

Publié le 07 juillet 2010 par Olivier Walmacq

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genre: fantastique
année: 1994
durée: 5h30

l'histoire: Suite à un virus accidentellement échappé d'un laboratoire, la population mondiale est décimée. Seuls quelques survivants échappent à la catastrophe. Deux personnages apparaissent: une vieille femme et un homme au visage effrayant. Il s'agit de l'incarnation du Bien et du Mal.

la critique de Eelsoliver:

Voilà une autre adaptation d'un roman célèbre de Stephen King. Cette fois-ci, il s'agit d'un téléfilm réalisé par Mick Garris en 1994.
Avant tout chose, il est nécessaire de préciser que ce téléfilm se divise en quatre parties et qu'il s'étale sur une durée totale de cinq heures et 30 minutes de bobine.

Autant dire qu'il faut prendre son mal en patience et que l'ensemble s'avère forcément périlleux même si le roman est complexe et longuet par ailleurs.
Pourtant, difficile de se passionner pour Le Fléau. Evidemment, le principal défaut concerne sa durée et ses lenteurs narratives.
Dommage, car la première partie est plutôt convaincante...

C'est surtout par la suite que les choses se gâtent. La première partie nous présente évidemment une étrange épidémie qui affecte la population et qui menace très vite la planète entière.
Cette contamination est une forme de nouvelle Peste. Le scénario se concentre sur trois héros différents qui semblent mystérieusement immunisés contre l'épidémie en cours.

Si les acteurs principaux sont bons et crédibles (à savoir l'excellent Gary Sinise et Rob Lowe), on en dira pas autant des rôles secondaires.
Par exemple, là où le film échoue en grande partie, c'est sur la symbolisation du combat entre le Mal (représenté par un homme au visage défiguré) et le Bien (représenté par une vieille femme noire).

Inutile de préciser que cette femme a dû inspirer les frères Wachovsky pour leur trilogie Matrix... Ca reste donc une adaptation pour le moins décevante.
Après, n'oublions pas qu'il s'agit d'un téléfilm... Ma note sera donc assez clémente puisqu'il ne s'agit pas d'une superproduction... Mais le Fléau se révèle beaucoup trop long pour passionner durant ses quatre parties parfois très bavardes.

Note: 10/20


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