MSN Messenger 2011 ou comment exister malgré Facebook

L'évolution de MSN Messenger marque la volonté de Microsoft de survivre au raz de marée Facebook en créant des passerelles avec Facebook et d’autres médias sociaux.

Les nouvelles fonctionnalités sociales de MSN Messenger

Partage de contenus

• YouTube : possibilité d’insérer un lien vers une vidéo YouTube dans la conversation et de visionner à deux la vidéo
• Photos Facebook : elles peuvent être ajoutées aux conversations

Synchronisation des contacts et statuts

• Import de contacts présents sur d’autres réseaux sociaux (Facebook mais aussi Linkedin ou Outlook)
• Une même personne ajoutée depuis plusieurs réseaux sociaux n’apparaîtra qu’une seule fois sur Messenger
• Possibilité de commenter ou de répondre à un statut Facebook directement depuis Messenger
• Consultation des actualités de ses réseaux sociaux directement depuis Messenger.
• Alertes Messenger : dès qu’un mail arrive ou à chaque notification sur Facebook.

La liste complète des nouvelles fonctionnalités de Messenger est disponible sur le mini-site dédié.

En pratique, après de multiples tentatives, j’ai découvert que c’est dans Windows Live qu’il faut connecter les différents services… C’est vrai que la liste est alors impressionnante : Facebook, YouTube, DailyMotion, Flickr, Viadeo, SlideShare, plateformes de blogs (Blogger et WordPress pour ne citer qu’elles), Flux RSS, etc. L’avantage, c’est que Messenger devient presque un réseau social. L’inconvénient, c’est qu’il est difficile de mesurer l’impact de chaque publication de Messenger vers Facebook et inversement.

And so what ?

Au premier abord, on pourrait penser que la stratégie de Microsoft vise Facebook : plutôt que d’essayer vainement d’éliminer ce concurrent ou de se voiler la face, MSN Messenger préfère l’intégrer. D’un autre côté, je ne vois pas trop la valeur ajoutée de Messenger par rapport à la discussion instantanée de Facebook mais bon… Je me demande si Twitter, le grand « laissé pour compte»  de cette intégration sociale de Messenger (ou alors via une nouvelle fenêtre, bel exemple d’intégration…), n’est pas finalement le vrai adversaire à abattre.  Les deux services étaient jusqu’alors sur des créneaux différents – schématiquement, l’information pour Twitter, la conversation pour Messenger -  mais les lignes semblent être en train de bouger… Peut-être tout simplement que Microsoft ne sait pas trop comment positionner Messenger entre Facebook et Twitter…

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