« Chaque être humain traverse une phase critique lors de laquelle il se comporte en connard fini – à l’exception notable des connards à temps plein, les connards professionnels. »
Philomena vit dans l'eau. Après un deuil, puis deux, elle nagera de plus en plus vite pour atteindre l'excellence.
Hors norme, éclatant, d'une maîtrise exceptionnelle, Nage libre est un roman qui ne se raconte pas, il se lit. Au fil des pages, j'ai dû me faire violence pour assimiler le fait que Nicola Keegan signe ici son premier roman.
Il m'est impossible d'en dire plus... Puissant, frémissant, dense, avec parfois un contrôle de l'émotion qui m'a dérangée, Nage libre est tout simplement époustouflant.
Éditions de l'Olivier, 424 pages, 2010
Un extrait...
« En définitive, nous nous figeons tous, sans exception ; nous nous figeons de différentes manières, à différents moments, pour différentes raisons. Certains survivent à la guerre pour se figer à la caisse d'un supermarché dans une file d'attente qui dure une minute de trop ; d'autres se figent quand il se voient pour la première fois et ne dégèlent qu'au seuil de la mort ; d'autres encore se figent à leur insu, sans comprendre pourquoi : d'aucuns se figent puis dégèlent pour mieux se re-figer ; certains se figent juste une fois et restent gelés pour l'éternité. Être humains, c'est un vrai calvaire ».
Elles en parlent magnifiquement...
Cuné, Amanda, Cathulu, Fashion
Par Theoma - Publié dans : Romans étrangers - Communauté : Litterature
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