Pink Floyd #2 :
Richard Wright : chant, claviers
Roger Waters : chant, basse
Nick Mason : batterie
David Gilmour : chant, guitare
Octobre 1970, nouvel album : "Atom Heart Mother" (#1 UK-#55 USA) produit par Pink Floyd.
Atom heart mother (Wright-Waters-Mason-Gilmour-Geesin)
If (Waters)
Summer ’68 (Wright)
Fat old sun (Gilmour)
Alan’s psychedelic breakfast (Wright-Waters-Mason-Gilmour)
Pink Floyd se cherche et ne se trouve pas.
Après l'échec avoué de "Ummagumma", le groupe cherche des idées originales et tente l'aventure symphonique, véritable mode à l'époque (Deep Purple, Genesis, Yes et bientôt Procol Harum auront tenté l'expérience avec plus ou moins de bonheur).
En 1970, Roger Waters rencontre Ron Geesin, pianiste, compositeur, expérimentateur en électronique, les deux artistes vont collaborer ensemble sur un projet de musique pour un téléfilm de la BBC sur le corps humain.
Lorsque Pink Floyd décide d'enregistrer la suite "Atom Heart Mother", on décide de faire appel à Geesin pour la partie symphonique qu'il va composer et superposer à la musique déjà composée et enregistrée par le groupe.
Le long titre "Atom heart mother" a été très souvent critiqué, mais pour moi c'est le meilleur titre de l'album et comprends des moments de pure beauté (surtout la partie avec les choeurs féminins et l'orgue de Wright).
La 2e partie du disque est moins intéressante et reste dans un mid-tempo qui ne décolle jamais vraiment.
"If" est le premier morceau autobiographique de Waters qui le mènera à "The Wall" et "The Final Cut".
"Summer '68" de Wright est un morceau assez planant que j'aime assez, tandis que le “Fat old sun” de Gilmour est plus mou que véritablement planant.
L'album se termine sur un long instrumental de 13 minutes : "Alan's psychedelic breakfast" en trois parties, assez beau mais sans génie.
Au final, un album moyen, celui d'un groupe qui ne s'est pas encore trouvé, mais qui va obtenir un succès phénoménal dans toute l'Europe.
Et puis géniale la pochette non?
© Pascal Schlaefli