Finlandaise, écrivant en suédois, Edith Södergran est née le
4 avril 1892 à St Petersbourg de parents finlandais suédophones et est morte le
24 juin 1923 à Raivola aujourd’hui dans la partie de la Carélie annexée
par la Russie en 1940. Une vie brève marquée par la pauvreté et la maladie dans
laquelle la poésie prend une place vitale. Publication en 1918 de la Lyre de septembre et en 1922, du Pays qui n’est pas.
Dans son écriture la quête est omniprésente et la couleur rouge reste un thème
récurrent qui renvoie à la fois à la vie et à la mort. Elle écrit dans Vierge moderne ce vers en forme de
manifeste : « Je ne suis pas une femme. Je suis
neutre. » Ses poèmes ont été traduits par Régis Boyer en 1973 et en 1992
par Lucie Albertini et Carl-Gustaf Bjurtröm. Ses œuvres n’ont pas été rééditées
depuis et sont assez difficiles à trouver.« Edith Södergran, la
dépourvue... » disait d’elle son traducteur, Régis Boyer.
bibliographie en français
Poèmes complets,
traduction de Régis Boyer, P. J. Oswald, 1973
Le pays qui n'est pas, traduction de
Lucie Albertini et Carl-Gustaf Bjurström, Orphée La Différence, 1992
Des anthologies disponibles
permettent de lire certains de ses poèmes :Soixante poèmes d’amour, Zoé, 1988 ou Anthologie de la poésie suédoise, Somogy-Unesco, nouvelle édition,
2000 ou des revues comme le numéro spécial de la revue Missives, 1996
Sur internet :
le site Info Finlande et Littératures de Finlande.
fiche établie par Sylvie Durbec
sur
le site Info Finlande et littératures de Finlande
une note en anglais et
une autre avec bibliographie
en suédois