Hasselblad vient de démontrer les capacités en extérieur de son H4D-40 avec les photos du volcan Eyjafjallajökull du photographe paysagiste suédois, Hans Strand. Il a réussi à faire des prises de vue spectaculaires du volcan islandais en activité.
Hans Strand, photographe paysagiste célèbre pour ses photographies aériennes, a réussi à s’approcher à 600 mètres du volcan islandais Eyjafjallajökull à bord d’un Cessna 172, pouvant ainsi photographier de très près avec son H4D-40 l’éruption du volcan qui paralysa le trafic aérien pendant plusieurs semaines en Europe. En raison de l’énorme nuage de cendres que crachait l’Eyjafjallajökull, Hans Strand dut s’y reprendre à sept fois pour réussir à s’envoler vers l’Islande. Mais sa persévérance a valu la peine : il fait à présent partie des rares photographes à avoir réussi à photographier la violente éruption.
On distingue sur ces photos spectaculaires chaque minuscule particule de cendre qui forme le nuage noir, mais aussi celles contenues dans la pluie de cendres mystérieuse et bien entendu aussi les morceaux de lave qui en sont catapultés avec une violence incroyable.
À bord du Cessna, il a pu photographier avec son appareil moyen format aussi aisément qu’avec un appareil petit format. « Je vise et je déclenche. C’est tout. Je règle le posemètre sur 1/800e de seconde à ISO 200 et c’est fini », décrit-il.
« Le H4D-40 est naturellement un appareil d’extérieur. Il est autant à la taille de ce type de mission qu’un appareil petit format », explique Hans Strand. « Je l’ai aussi utilisé pour photographier à main levée des poneys islandais non loin du nuage de cendres. »
« L’appareil s’est pas mal encrassé au moment où j’ai photographié du sol l’intérieur du nuage de cendres », raconte Hans Strand, qui a pourtant réussi sans difficultés à garder son équipement en état de marche, même dans ces conditions extrêmes : « Je l’ai soigneusement nettoyé chaque fois que j’étais descendu de voiture. »
« J’ai travaillé les photos dans Phocus 2.5 et je trouve que c’est un logiciel fantastique. Une fois les photos développées, je n’avais pratiquement plus rien à retoucher. » Même si les couleurs de ses photos sont extrêmement saturées, Hans Strand ne les a pas retouchées. « Pour éviter toute discussion sur les couleurs artificielles, j’ai pour règle de ne corriger que la balance des couleurs », explique-t-il. « Le bleu intense de l’arrière-plan du nuage de cendres est absolument authentique. Il faut vraiment voir les couleurs de l’Islande pour le croire. »
Via : Hasselblad