Syd Barrett-The Madcap Laughs-1970

Publié le 06 juillet 2010 par Numfar

L'année 1970 montre un Pink Floyd sur tous les fronts.

Syd Barrett d'abord qui sort un premier album solo en janvier : "The Madcap Laughs" (#40 UK), produit par Roger Waters et Richard Wright (notes de pochette de l’album original) et par Syd Barrett, Roger Waters, David Gilmour, Malcolm Jones et Peter Jenner (pochette intérieur de la réédition en CD).

Terrapin (Barrett)

No good trying (Barrett)

Love you (Barrett)

No man’s land (Barrett)

Dark globe (Barrett)

Here I go (Barrett)

Octopus (Barrett)

Golden hair (Barrett-Joyce)

Long gone (Barrett)

She took a long cold look (Barrett)

Feel (Barrett)

If it’s in you (Barrett)

Late night (Barrett)

Musiciens :

Syd Barrett : chant, guitare

Roger Waters : basse

David Gilmour : guitare, basse

Jerry Shirley : batterie

John Wilson : batterie

+

Mike Ratledge : claviers

Hugh Hopper : basse

Robert Wyatt : batterie

(Soft Machine : No good trying & Love you)

Un album qui nous montre l'étendue des dégats de la drogue sur le cerveau de Syd avec quand même quelques très bons titres comme "Terrapin" ou "Octopus".

Les séances avaient débuté en mai 1968 avec l'ami de Syd, Peter Jenner à la console, malheureusement, des séances rapidement avortées, Syd n'étant pas en état de continuer.

Les séances reprirent en avril 1969, avec Malcolm Jones à la production et le Soft Machine qui venaient accompagner Syd, mais là également le groupe abandonna bien vite, devant l'instabilité chronique de Barrett.

Seul avec le crazy diamond, Malcolm Jones jeta rapidement l'éponge.

Entre juin et août 1969, David Gilmour (aidé par Roger Waters) vient sauver l'album de la débâcle et produit plusieurs séances, mais si certaines sont fécondes, Syd se sentant certainement en sécurité avec son ami de Cambridge, d'autres sont catastrophiques et certains passages comme "If it's in you" sont particulièrement significatifs de l'état d'esprit délabré et incohérent de Syd.

Mais même les moments les plus inconfortables, possèdent une magie typique de Barrett, ce qui rend son absence encore plus regrettable.

Un album capital et majeur pour tout fan de Pink Floyd.

© Pascal Schlaefli