[test] Alan Wake, Xbox 360 (par Tom)

Le voici enfin, le test d’Alan Wake, après plusieurs heures de jeux et une période d’inactivité sur Oosgame, je vais enfin vous décrire plus amplement ce chef d’œuvre et je l’espère, vous donner envie de vous y essayer.

Je vais donc commencer ce test de la meilleure façon qui soit, si l’on s’en réfère à certaines œuvres littéraires : il était une fois, Alan Wake un romancier souffrant du syndrome de la page blanche se décida à prendre des vacances en compagnie de sa femme Alice dans un charmant chalet situé dans la bourgade de Bright Falls, petite village peuplé d’américains stéréotypés de l’amérique de l’ouest (chasseurs, bière et fête du cerf). Cependant à votre arrivée dans le village certaines choses ne sont déjà pas très claires si j’ose dire, en effet, la femme qui vous donne la clé de votre chalet est tout droit sortie de la famille adams (de part sa tenue vestimentaire) et vous croiserez une vieille femme qui vérifie toutes les ampoules des bâtiments, étrange non ?

Bref, lors de votre première nuit sur le lac Cauldron, votre femme Alice va subitement disparaître, dans de mystérieuses conditions. C’est la que l’enfer commence, digne d’un thriller psychologique de Stephen King, vous ne comprenez plus rien au monde qui vous entoure ! Tantôt la réalité, tantôt la fiction, il devient difficile de faire la part des choses.

Vous vous retrouverez ainsi plongé dans un roman délirant que vous ne vous rappelez même pas avoir écrit, retrouvant ses pages au fur et à mesure de votre aventure, vous donnant des pistes sur la suite de celle-ci (qui ne donnent pas toujours envie d’avancer) vous affronterez l’Ombre Noire… Une puissance sombre (étonnant non ?) agissant la nuit (bis) et prenant possessions des hommes sur son chemin pour contrecarrer vos plans et vous empêcher d’avancer. Votre seul ami sera alors votre lampe torche, vous permettant de désenvoûter vos ennemis, pouvant ainsi être éliminés grâce à une arme à feu classique. Cependant, l’Ombre prendra également possessions d’objets et n’hésiteras pas à faire pleuvoir des wagons de train sur votre route ! En bref, n’oubliez pas votre parapluie.

Le scénario est parfaitement maîtrisé, divisés en plusieurs épisodes (semblables à des chapitres), vous serez vite absorbé par cette histoire d’une intensité rarement égalée, Alan se retrouvera confronté à lui-même et à sa création, naviguant entre ombre et lumière l’interrogation règne durant tout le jeu à propos du bien fondé de ces évènements.

Inutile donc de préciser que l’ambiance du jeu est tout simplement prenante, étouffante parfois, on hésite à avancer dans ces décors sublimes de parcs naturels, de mines abandonnées ou de forêts obscure, ponctués par quelques lampadaires, vos aires de repos sur cette autoroute sinistre (voilà que je fais de la poésie). Le vent soufflant dans les feuilles des grands sapins de la forêt de Bright Falls ainsi que la brume persistante ajoute une dimension horrifique à la chose. De plus, Alan aura la bonne idée d’aller se promener dans des vieilles gares abandonnées ou des maisons en ruine…

Graphiquement c’est une réussite et l’on en attendait pas moins suite aux cinématiques parues avant la sortie du jeu, les décors sont réussis, les évènements déclenchés par l’Ombre sont saisissants, lorsqu’il fait jour on s’attarde parfois à observer le paysage tant il est réussi. Il n’y a pas de « papier peint », les pics montagneux et le fond des crevasses ont étés modélisés et donnent un aspect de grandeur (ou de pronfondeur) qui ne donne pas envie de se promener trop près de ces gouffres, les murs invisibles étant inexistants pour ajouter plus de réalisme !

Le gameplay est simple et efficace, Alan court, braque le faisceau de sa lampe sur ses ennemis et tire avec ses armes à feu, rien de compliquer. Ses déplacements sont fluides, vous pourrez vous retourner rapidement pour calmer les possédés vous attaquant en traître, ce qui est plutôt utile.

Il est donc difficile de trouver des défauts à ce petit bijou de Remedy même en étant le plus objectif possible. En effet, un jeu avec un scénario aussi bien ficelé ça ne court plus les rues à l’heure actuelle, tout en gardant une ambiance soutenue et immersive, vous partagerez l’aventure d’Alan pendant une quinzaine d’heures, ce qui reste raisonnable (mais dommage tout de même, Remedy ayant annoncé 30 heures de jeu…).

Enfin, vous aurez des nouvelles d’Alan à partir du 27 Juillet prochain, lors de la sortie du premier DLC, intitulé « The Signal ». Sans oublier un GRAND merci à PIXmania pour l’envoi de ce jeu. Dispo sur le site marchand.

Voici donc les notes qui ont été attribuées à Alan Wake :

• Scénario : 10/10
  
• Graphismes : 8/10
  
• Game Play : 9/10
• Qualité du contenu : 8/10
• Note globale : 9/10