Walter Van Beirendock, c’est un de mes premiers show. J’ai toujours eu une curiosité pour ce type de créateurs, un peu hors-circuit et moins mainstream… J’ai suivi son activité de loin en loin et puis je l’ai oublié. Ce sont donc des retrouvailles auxquelles j’assistais ce jour, très curieux de re-découvrir son travail. J’ai filé dans les backstages pour saisir l’atmosphère de ce défilé Read my skin.
Vidéo
Mannequins bear-style ultra-musclés, accessoires très ludiques (voir le sac à dos crocodile, sur la vidéo à 1:14) et toujours ces messages de paix et de hope, chers au créateur, brodés dans un style jour de Venise sur les vêtements ou les accessoires. Les carreaux côtoient d’autres carreaux, les unis fréquentent les imprimés façon chintz pour un ensemble assez bigarré, qui me laisse… dubitatif.
Dans les formes on trouve des tee-shirts ultra-moulants aux couleurs fluos, des combinaisons et des pantalons workwear aux immenses poches plaquées ou rapportées: so nineties, des vestes et des robes trapèzes très simple en couleur pastel. L’ensemble résonne très fin de XXe siècle, en sortant j’avais l’impression que le temps c’était arrêté en 1997 lorsque dans les clubs on hurlait « techno! techno! techno! »…
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