Pour la jeune modiste, 1926 est une année faste qui voit la naissance de bon nombre des tenues emblématiques de la maison. Gabrielle Chanel impose la "petite robe noire". Détournant le noir du deuil, du clergé et des domestiques elle en fait le symbole du nouveau chic parisien. En contradiction totale avec la mode de l'époque, elle séduit par sa simplicité. Avec la première guerre mondiale, le monde à basculé et les « petites télégraphistes », robe aux genoux et minceur de rigueur, ont remplacé les lionnes aux chapeaux insensés et les odalisques chamarrées.
« De qui portez vous le deuil mademoiselle ? Demande Paul Poiret à Chanel. « Mais de vous, monsieur » lui répond-elle. La garçonne vient de tuer Schéhérazade.
Premiers conquis : les critiques du magazine américain Vogue voient en elle "l'uniforme de la femme moderne". La petite robe noire est baptisée "la Ford de Chanel", référence au fleuron américain de l'automobile.
Livre "La Petite Robe Noir" de Didier Ludot
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posté le 24 septembre à 13:37
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