Le mec de la FNAC
Déconseille le MAC.
Il me propose
Un ouine-dose.
Je l’appelle, par hasard,
Balthazar.
J’étais loin d’imaginer
Qu’il allait devenir,
A l’avenir,
Un casse-pied né,
Le roi majeur
Des emmerdeurs.
Il m’en fait voir,
Le lascar !
Premier hic :
Il est allergique
A la ouiphi,
Si, si, oui, oui.
Je câline ce canaillou
Sur mes genoux.
Au modem
Sagem.
J’attache sa laisse
Et lui glisse dans les fesses
Son suppo, la prise Ethernet.
Il se barre en goguette,
Musarde,
Pantouflarde.
J’attends que Monseigneur
Accepte Oveur
–Blog ou août-louq-express.
Il prend son temps, exprès,
Rien qu’pour m’embêter.
Las, m’en vais aux commodités…
Revenant après l’instant ci-dessus évoqué
Je lui donne la béquée :
Code, adresse I P,
En signe de paix.
Mais O drame !
Baltha réclame
L’accueil d’Orange.
Ça me dérange
Vu que nous,
On est NOOS.
Il se braque,
Ce chien, ce macaque.
Si je veux Gougueule,
Il fait la gueule.
J’lui change les idées aussitôt.
Mais subito,
Il se met hors connexion.
Alors là, pas question !
J’écris quelques lignes
Sur micro-soft-ouorde
Je signe.
Il les saborde.
Bon. Je branche Média-senteur,
Le meilleur de la musique.
Ce sadique
La brouille.
Je hais
Cette fripouille !
Pourtant je le distrais
Encore : « On va s’taper un scan,
Veux-tu ? » Il ricane
Et boude trois plombes.
…Je succombe.