« C’est grave, docteur ?
- J’en ai bien peur ma pauv’dame…il va falloir être courageuse… »
Ce (long) document est constitué par mon mémoire de maîtrise.
Mis à part la validation d’un cursus étudiant, il a été l’occasion de s’immerger au cœur d’une organisation, d’en saisir les paradoxes, les forces et les faiblesses.
Exercice périlleux, délaissé par les Directions qui n’aiment pas qu’on remue le fumier, il n’en est pas moins absolument indispensable pour qui se targue d’avoir une politique socialement correcte (en ces temps de « responsabilité sociale » imposée aux entreprises, ça tombe sous le sens !).
Je laisse donc à lire une radiographie sans concessions, qui a nécessité 4 mois de travail intensif au contact de salariés qui ont été interrogés, disséqués, secoués… programme de choc qui s’est traduit par l’expression d’un certain phénomène de soulagement des intéressés.
En effet, il est ressorti du travail d’enquête sociologique un grand nombre de non-dits, de détresse, d’espoir déçu. Tous ces sentiments peuvent naître et prendre profondément racine dans une organisation qui manque furieusement de structuration et qui a perdu son âme en chemin.
Trouver à exprimer ces sentiments négatifs a aidé certain de mes interlocuteurs à relativiser leur passé et à leur donner envie de dépasser les points noirs qu’ils vivaient au quotidien.
Ainsi, d’une commande originelle pour organiser et structurer la formation interne des salariés, est né un état des lieux qui en a déstabilisé plus d’un. Le choc – salutaire – a électrisé les cadres et a fait ouvrir les yeux de ceux qui ne voyaient plus rien.
Cette étude interne a été, de très loin, le travail le plus palpitant et le plus enthousiasmant que j’ai eu à mener en RH.
Ombre dans l’ombre, obligée à une discrétion et à une impartialité sans faille, c’est bien le regard extérieur et désintéressé qui a pu faire surgir une image honnête de la situation.
Le document en format PDF :
Mémoire maîtrise rh
par Sandrine Virbel