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La chasse à l'infidélité est ouverte!

Publié le 05 juillet 2010 par Fatizora
Véritable phénomène de mode en Grande-Bretagne et aux USA, les agences de détectives privés ont été remplacées par des agences de testeuses de fidélité, qui mettent à l'épreuve les maris de femmes très soupçonneuses. Quand la fiction rejoint la réalité, les maris n'ont qu'à bien se tenir….

Des agences spécialisées dans l’espionnage matrimonial sévissent en Grande 2897.jpg -Bretagne et aux États-Unis. Il fallait y penser ! Et ces nouveaux marchés de l’infidélité promettent des business florrissants ! Entre les agences de testeuses de fidélité et les cabinets qui parrainent l’adultère, les criminels de la "love affair" n'ont qu'à bien se tenir. Honey Trap Agency, dans le Worcestershire, laisse peu de doute quant à son objectif. " L’agence piège à chéri" y est très plus populaire et propose ses services à toute femme qui suspecte son mari d'adultère. Une panoplie d'agents très séduisants est ainsi à disposition pour jouer les tentatrices. Une stratégie bien rôdée, tout comme avec l'agence londonienne Expedite, qui propose de choisir soi-même le détective qui vérifiera le degré de fidélité de son conjoint.
Jessica Brody, auteur de, Confidentialité assuré, raconte quant à elle le périple d'une de ces testeuses de fidélité. Travaillant elle-même dans la finance avant de devenir écrivain, Jessica Brody a fait longtemps l'expérience des badinages des maris lors de soirées entre collègues. Au lieu de vendre la mèche à leurs épouses, l'auteure a préféré consigner son constat affligeant dans un premier roman flirtant avec la triste réalité du mariage. Elle y raconte les aventures de Jennifer, employée de banque le jour et testeuse de fidélité la nuit. Sous le nom de code Ashlyn, elle pousse les maris potentiellement adultérins à passer à l'acte !
Sordide et malsain, direz-vous ? Sauf que quand la fiction rejoint la réalité, la situation promet d'être surprenante. Dans le roman de Jessica Brody, le personnage d’Ashlyn campe une femme fatale, irrésistible. Pour l'Anglaise Nicole Tatler, honey trapper professionnelle, interrogée par The Daily News en 2007, les atouts d'une piégeuse d'homme infidèle sont simples : il faut avoir beaucoup d’allure et de sex-appeal. : « Mon boulot consiste à m’asseoir à côté d’un homme dans un bar, faire en sorte qu’il m’offre un verre, tout mettre en œuvre pour le séduire et revenir avec la preuve qu’il peut être infidèle. Typiquement, cela se traduit par le fait qu’il va nier être marié, ou bien retirer discrètement son alliance, ou encore demander mon numéro de portable.»
Le concept est-il prêt à franchir la Manche pour opérer en France ? Rien n'est moins sûr…

Source:http://www.psychonet.fr/2009/08/28/2897-la-chasse-l-infidlit-est-ouverte


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