Verbatim

Publié le 05 juillet 2010 par Xavier1

VERBATIM

Côtes du Rhône

Et glou
Et glou


Il est loin le bon vieux temps des bouteilles de pinard qu’on ramenait à la consigne. Ca permettait au passage de se faire un peu de pognon. Oh! pas beaucoup, juste de quoi pour les poivrots de se payer un coup de Pernod au bistrot du coin.  Et pour les fauchés de s’acheter une ou deux baguettes à la boulangerie.
C’était le bon vieux temps. Maintenant, on ne sait pas pourquoi, on ne peut plus ramener ses litrons (vides bien sur) de la VALCOOP ou du Postillon.
On pouvait jadis ramener ses bouteilles vides partout: chez l’épicier, à Euromarché, à Mammouth (écrase les prouts de mamie à défaut des prix), à Carrefour, à Prisunic, bref, partout ou on vendait du vin en bouteille en verre.
Pourquoi ces écologistes ne font t-il pas le nécessaire pour que les bouteilles de vin soient à nouveau consignées? D’autant que cela pourrait relancer la fabrication et l’exportation du vin français chez les français qui ne boivent que du cola light acheté chez Monoprix le dimanche.
Le vin, ce n’est pas mauvais, à dose homéopathique. Il ne s’agit pas de devenir alcoolique, mais de savoir savourer le vin, même de table, le dimanche ou pour tout autre occasion entre amis. Le vin, il n’y a que ça de vrai. Le vin fruit du travail des hommes et breuvage des dieux. Bref, les français oublient leur culture.
Le pinard, ça devrait être obligatoire sur toutes les tables des français pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. Même chose pour les bouteilles vides de vin, retour obligatoire de la consigne dans les super, hyper et grand distributeurs où on y fait ses courses.
Jadis, on les entendait venir de loin les buveurs sans soif ramener leurs bouteilles à la consigne, leur caddie étaient remplit de bouteilles vides en verre, et ça faisait un boucan d’enfer quand ils tractaient ça dans la rue. On rigolait bien. Certains y allaient en pyjama avec leurs savates aux pieds même pas rasés avec de la couperose sur les joues.  Ah la France des années 70 et 80, c’était ça aussi. Tout est si triste aujourd’hui, à un point…

Xavier  Jaffré

VAC  PRESSE

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