Shrek a fait les beaux jour de Dreamworks mais force est d’admettre qu’aujourd’hui, la bande de l’ogre est de retour pour un 4e volet qui ne s’imposait vraiment pas.
Il était une fois, un studio d’animation qui était arriver à dynamiter toute la mythologie du conte de fées imposée depuis des années par une souris. Le premier volet des aventures de cet ogre grincheux avait surpris tout le monde et enthousiasmé les foules. Évidemment, devant un tel succès, le studio a voulu réitérer l’exploit avec un second volet, plus fun, plus fou, plus énorme, plus drôle. Pari réussi. Mais ce fameux studio avait les yeux plus gros que le ventre d’un dragon amoureux et décida de donner le jour à un 3e volet qui commençait à sentir le rat rôti réchauffé. Malgré tout, parce qu’une nouvelle mode a fait son apparition dans la contrée fort fort lointaine (la 3D pour ne point la nommer), un lutin avide d’argent décida de faire revenir l’ogre vert pour une dernière aventure. Voilà donc notre Shrek parti dans une nouvelle aventure en solo où, déjà épuisé de sa vie de papa ogre planplan, il signe un contrat avec Tracassin pour retrouver, ne serait-ce qu’une journée, sa vie d’avant. Mais voilà, notre héros vert n’a pas lu les mentions écrites en tout petit en bas du contrat et se voit coincé dans un monde où personne ne le connait et où Tracassin règne en maître grâce à un harem de sorcières. Bref, un énorme « what if» qui nous expose ce que serait devenu le royaume enchanté sans Shrek. Et généralement, quand on fait un « what if» , c’est qu’il n’y a plus d’inspiration, ce qui est clairement le cas ici. On suit donc Shrek qui va tenter de retrouver et convaincre l’Âne, le Chat Potté (qui a prit du ventre) et Fiona (en ogresse viking) que ce n’est pas le monde qui devrait exister. L’histoire devient alors assez tranquille (parsemée de quelques petits clins d’œils aux précédents volets) avec un message complètement dans le moule gentillet qu’il démontait avec plaisir dans les premiers volets. Du coup, l’enthousiasme n’est pas le même. Un énorme sentiment de déjà vu nous envahi mais avec l’envie de regarder l’original plutôt qu’une aventure qui aurait pu sortir directement en dvd étant donné qu’elle n’apporte rien aux personnages qu’on connaissait. Tout est devenu aussi mollasson que la vie de papa Shrek. Les personnages secondaires (Ti biscuit, Pinocchio & cie) ne sont plus aussi présent, et l’aventure encore moins drôle. Le seul intérêt qu’on pourra en retirer est donc la présence de la 3D qui est ici utilisée de manière efficace sans être trop ostentatoire. Mais à quoi bon la technique si il n’y a plus de relief dans le récit pour emporter l’enthousiasme des spectateurs.Bref, il était une fois un ogre vert qui eu bien vécu 2 aventures hilarantes, remplies d’humour et de croches-pieds à l’univers Disney et qui s’est assagi au fur et à mesure que ses créateurs manquaient d’inspiration.