Le Tour de France arrive en Belgique ce dimanche, à Brussel, la capitale de la Flandre (mais encore et toujours de la België-gique et accessoirement de l’Europe). Il suffira de voir l’essaim de drapeaux au lion noir sur fond jaune pour s’en convaincre.
Arrivant à l’ombre de l’Atomium paré de bleu-blanc-rouge, ce qui ne réjouit pas tout le monde même si ces trois couleurs sont aussi celles du Luxembourg et des Pays-Bas, cette étape est surtout un vibrant hommage à Eddy Merckx, le plus grand champion - belge - de tous les temps mais, à n’en pas douter, la récupération politique sera bien présente.
Mardi, le Tour rejoint ma région natale – Spa - en empruntant une partie du parcours super vallonné de Liège-Bastogne-Liège dont les fameuses et interminables côtes de Stockeu et du Rosier classées “col de 3ème catégorie”. Exceptionnellement, je serai devant la télé pour revoir les hauts lieux de mon enfance.
Dommage que les rumeurs incessantes de dopage et de combines dont tout le monde parle, mais que l’on a peine à voir, gâchent la fête et, pire, enlèvent un intérêt certain à la plus grande épreuve cycliste au monde.