C’est ce qu’explique cet article du site L’annuel des idées ; propos du reste repris dans un autre, en trois parties, sur InternetActu. Ce concept – appelé NBIC, pour Nanotechnologie, Biologie, Informatique et Cognition – consiste à dire que la convergence des travaux de recherche scientifiques permettront des découvertes inimaginables autrement. Ou encore qu’il est presque impossible à la science d’évoluer sans cette convergence.
Ce qui n’est en fin de compte qu’une évolution de l’Humanisme de la Renaissance où des secteurs radicalement différents se sont vus réinterprétés par les découvertes faites dans d’autres : ainsi les artistes utilisaient-ils le savoir médical pour représenter les corps humains avec des proportions, des attitudes et des détails anatomiques bien plus justes qu’auparavant. Par exemple.
Bien sûr, les craintes sont à la hauteur des interrogations, mais comme les progrès techniques ne peuvent être empêchés, et comme ceux-ci restent en grande partie tributaires des recherches scientifiques, nous nous verrons tôt ou tard dans l’obligation d’explorer ces régions-là.
Une chose est certaine en tous cas : l’avenir sera surprenant. Comme toujours…