Une larme d'espoir suspendue sur ta joue
Pour ne plus entrevoir la violence des coups
Une larme ce soir, comme un terme à l'horreur
Tout au bout du couloir, une idée du bonheur
Sur la toile de lin, tu cries ton chagrin
Sous le rouge carmin, reflet de ton destin
Sur la toile tu peins, en artiste maudit
La folie que tu crains, le démon interdit
Dans l'arène en furie, le clown triste est mourant
Il attend l'accalmie pour renaître en riant
Dans l'arène infinie sombrent les imposteurs
Ressassant sans répit leurs méfaits ravageurs
Sous la voûte d'argent dégouline le temps
Comme un adepte fou abattant son enfant
Sous la voûte de sang retentissent les cris
D'une femme en dégoût, sans amour sans abri