Solution : partir la veille, se poser une soirée à Millau, et se rendre gentiment sur zone le lendemain via les Gorges du Tarn. Le samedi, le touriste plante la tente ou prend possession de son gîte, il ne hante donc pas ce haut-lieu de l’embouteillage estival.
Plaisir complet, parce-que peu de monde, on pouvait même voir la rivière, le nombre de canoë-kayaks étant faible (en plein mois d’août, ils sont si nombreux que par endroit tu ne vois plus l’eau). Première pause : le minuscule village de La Malène, accroché à son gros rocher :
De toutes petites ruelles, si petites que tu as l’impression d’entrer chez les gens. Trois quatre badauds, un chat, de la lavande et des roses trémières entre les pierres des murs et les lauzes des toits. On est presque dans les Cévennes.
Aucun risque de se perdre, non seulement parce-que le village est vraiment petit, mais surtout parce-qu’il suffit de suivre les flèches :